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L'amour perdu 49e partie
Publié dans Liberté le 20 - 10 - 2012

Résumé : De retour chez elle, Sara s'activa à mettre un peu d'ordre dans sa chambre. Elle découvrit à sa grande surprise une photo où son mari entourait les épaules d'une jeune et jolie femme. Sara suspecte alors son mari de la tromper. Ses retours nocturnes et tardifs à la maison confirmaient une liaison extraconjugale.
Sara n'avait jamais protesté, sauf en de rares occasions. Mais chaque fois que cela arrivait, Yacine lui assurait qu'il avait tardé au cabinet.
La jeune femme n'avait jamais douté de la fidélité de son mari.
À cette pensée, elle sursaute !
Et lui, avait-il douté un jour de sa fidélité ? Mais s'il était en relation avec cette jeune femme, pourquoi l'avait-il épousée, elle !
Ses idées s'embrouillèrent. Elle ne savait plus quoi penser, ni quoi faire.
Nassim traverse ses idées. Devrait-elle l'appeler et le mettre au courant de cette découverte impromptue ?
Elle secoue la tête. Pas encore. Elle prendra le temps de discuter tout d'abord avec Yacine. Peut-être que c'est l'occasion rêvée pour lui demander le divorce. Dans ce cas aussi, elle n'aura pas à lui avouer sa grossesse ni sa propre relation avec Nassim.
Elle se sentit soudain fiévreuse. Ses nausées revinrent.
Elle se dit qu'à son prochain rendez-vous médical, elle demandera à son gynécologue de lui prescrire quelque chose pour arrêter ces remontées désagréables.
Elle repense à son état. Elle sera maman dans quelques mois. Dans d'autres circonstances, cela aurait été une bénédiction. Mais dans sa situation actuelle, c'était plutôt une malédiction.
Quoi qu'il en soit, elle savait que les prochains jours ne seraient pas pour elle de tout repos.
Elle regarde encore la photo. Le sourire de la jeune femme semblait la narguer. On dirait qu'elle lui transmettait un message. C'est comme si elle voulait lui démontrer que Yacine n'était pas son mari à elle seule.
Elle met la main sur la bouche. Et si c'était sa seconde femme ? Une femme, somme toute, légitime ?
Cela n'arrive pas qu'aux autres. Mais dans ce cas-là aussi, pourquoi ne lui avait-il rien dit ?
Elle repense aux dires de Nassim : Yacine avait peur de la perdre.
Et quoi encore ?
Elle porte la main à la tête qui menaçait d'exploser. Trop de questions restaient sans réponse.
Elle revint au salon et s'allongea dans un fauteuil. Il y a des jours comme ça où tout se met à tourner de travers.
Yacine avait-il épousé cette femme en secondes noces ? Ou bien est-ce à elle qu'il avait réservé le second rôle ?
Elle cherche le livret de famille, mais ne le trouve pas. Elle n'avait jamais demandé à voir ce livret depuis son mariage. Yacine avait toujours pris les devants pour tous les papiers dont elle avait besoin.
Elle ne s'est donc jamais demandé où il mettait ce satané livret de famille.
Elle continua longtemps à ruminer des idées noires. La fatigue et le surmenage aidant, elle finit par sombrer dans un profond sommeil.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, il faisait nuit. Un bruit l'avait tiré de son sommeil. C'était la clef qui tournait dans la serrure de la porte d'entrée. Un coup d'œil aux aiguilles lumineuses de sa montre-bracelet lui apprend qu'il était presque vingt-trois heures. Yacine profitait de son absence pour rallonger ses horaires à l'extérieur. Où était-il donc ? Au cabinet ? Ou bien chez cette Kenza dont elle venait de découvrir l'existence ?
Elle demeure dans le noir. Yacine n'avait pas donné la lumière et ne savait qu'elle était rentrée. Elle l'entendit parler à quelqu'un. Il parlait au téléphone, et n'avait pas les mains libres pour allumer dans le vestibule ou le couloir.
Sara retint son souffle. Yacine parlait à une femme. À Kenza probablement... Il riait et semblait heureux.
À ce moment précis Sara entendit ses pas. Il venait au salon. Un déclic, et la lumière inonda les lieux. Un moment de surprise, puis Yacine vint vers elle son portable encore à la main :
- Sara. Tu, tu es là ?
- Tu en doutes ?
Il avait parlé à haute voix. Puis se rappelant sa communication, il s'excuse auprès de son interlocutrice et raccroche :
- Je ne savais pas que tu étais là...
- Ah ! tu espérais me voir prolonger mon séjour chez mes parents. Tu n'es pas content de me revoir ?
Yacine fronce les sourcils :
- Mais non... Que vas-tu donc chercher ? Comme tu n'avais pas appelé, je me disais que tu voulais peut-être profiter de ce séjour...
- Eh bien non... Je suis revenue.
- À la bonne heure. Je... heu... Pourquoi étais-tu restée dans le noir ?
-Je t'espionnais.
- Hein ? Pardon ?
-Je t'espionnais... Je voulais savoir si tu allais rentrer tôt. Et ce n'était pas le cas. Tes habitudes deviennent de plus en plus dures. Pour ne pas dire qu'elles empirent... Alors que je t'attendais, je me suis endormie. C'est ta voix qui m'avais réveillée. Avec qui parlais-tu donc à cette heure tardive ?
(À suivre)
Y. H.


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