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L'amour perdu 56e partie
Publié dans Liberté le 30 - 10 - 2012

Résumé : Yacine parle de Kenza à Sara. Cette femme l'avait aimé, autant qu'il l'avait aimé. Hélas, elle l'avait quitté. Kenza était décédée depuis plus de deux années. Sara est émue. L'amour pouvait donc exister. Yacine lui rétorque que l'amour est un sentiment noble et merveilleux. Sara repense à sa situation. Va-t-elle mettre son mari au courant de sa grossesse ?
Elle tente d'ébaucher un sourire :
- À nous, à notre avenir ensemble.
-Ne sommes-nous pas heureux Sara ?
- Si tu le penses...
- Nous devrions le penser tous les deux. Je n'aimerais pas me sentir le bouc émissaire d'un sentiment que tu ne partages pas.
- Pourquoi dis-tu ça Yacine ? Bien sûr que je partage tes sentiments. Sinon je ne serais pas restée.
Il l'interrompt :
- Cela fait très longtemps que personne n'a prononcé un “gentil mot" pour moi.
- Je t'aime Yacine... le coupe-t-elle.
Il porte ses mains à ses lèvres et les embrasse :
- Répète-le encore ma chérie.
- Je t'aime, mon chéri... Je t'aime bien plus que tu ne le penses.
Cette fois-ci les larmes coulèrent de ses yeux. Son cœur criait famine. Elle avait besoin d'amour, besoin d'aimer et de se sentir aimée. Que demander de plus à la vie, alors que son mari l'aime profondément?
Il essuie ses larmes d'un doigt caressant :
- Oh, ma chérie ! J'ai tellement attendu ce moment, que j'ai cru qu'il n'arriverait jamais.
Il se penche et la soulève dans ses bras :
- Je ne pourrais plus jamais aimer une autre femme que toi, ma douce moitié.
Il la dépose sur le fauteuil qui lui faisait face et se met à genoux devant-elle :
- Que pourrais-je faire pour te voir heureuse et comblée toute ta vie ?
Elle sourit :
- Nous aurions des enfants. Tu aimes les enfants n'est-ce pas ?
- Qui n'aime pas les enfants ? Je suis pressé de faire sauter les nôtres sur mes genoux.
Sara qui pensait que Yacine allait détourner la conversation est surprise :
- Tu aimes les enfants, redemande-t-elle
- Bien sûr, ma chérie. Je serais le plus heureux des hommes si tu peux me donner un enfant dans les prochains mois.
La jeune femme est déroutée. Yacine cherchait-il à la leurrer ?
- Je, je ne sais pas si nous ne sommes pas stériles, se hasarde-t-elle.
Yacine demeure muet de stupeur :
- Que Dieu nous en préserve.
- Mais il y a ce risque Yacine. Nous ne sommes pas de la prime jeunesse et...
- Quoi ? Tu te prends déjà pour une vieille mémère. Non Sara, tu es jeune, et belle à croquer. Tu pourras enfanter sans contrainte.
- Oui, mais, et toi ?
Il se passe une main dans les cheveux :
- Je ne vois pas où tu veux en venir Sara. Jusqu'à ce que je t'épouse, je n'ai pas tenté d'avoir des enfants. Mais nous n'avons jamais souffert de stérilité dans ma famille. Heu, pourquoi as-tu de telles idées ? Nous sommes mariés, et si Dieu le veut, nous aurons nos enfants.
Sara le regarde, et comme pour dissiper sa gêne se met à rire :
- Je le disais comme ça. Bien sûr que nous aurons nos enfants, Yacine. Je prierais Dieu de nous combler de ses bienfaits et d'une descendance heureuse.
Il l'embrasse :
- Il se fait tard. Allons nous coucher.
Deux jours passent. Sara est de plus en plus confuse. Elle avait recontacté Nassim, et ce dernier, l'avait encore harcelée pour divorcer mais Sara, qui s'était rendu compte de sa bévue, lui avoua, qu'elle ne voulait plus quitter Yacine.
Il la menace alors de tout dévoiler à ce dernier. Sara ne reconnaissait plus l'homme aimant et attentionné qu'elle avait connu. Nassim criait et débitait des obscénités. Mais la jeune femme tint bon. Elle ne prendra aucune décision avant d'avoir les résultats de ses analyses.
Elle raccroche en se demandant si Nassim n'avait pas inventé cette histoire de stérilité chez Yacine.
Son mari, par contre, lui, avait paru sûr de lui, lorsqu'ils avaient abordé ce sujet la veille. Il s'était montré plus qu'attentionné envers elle, et lui avait promis de revenir un peu plus tôt de son travail afin qu'ils aillent dîner ensemble dans l'un de leurs restaurants favoris sur la côte.
Avant de se rendre à son travail, il lui avait encore recommandé de se rendre chez un médecin, afin de mettre fin à ses malaises matinaux. En riant, il lui avait certifié que c'étaient les femmes enceintes qui souffraient de ces symptômes.
Sara avait pris un air détaché et avait haussé les épaules, en lui répondant qu'il n'en était rien.
Le lendemain, vers la mi-journée, la jeune femme se rendit chez la gynécologue. En attendant de passer, elle se demanda qui des deux hommes disait la vérité. Si Yacine n'était pas stérile, l'enfant pourrait bien être de lui. Et alors ?
Nassim aussi avait une part là-dessus. Elle se sentit si misérable et si mesquine qu'elle ne savait plus quelle attitude adopter.
(À suivre)
Y. H.


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