Rendu célèbre par sa participation au dialogue en décembre 2001, qualifié en son temps de “dialogue taiwan”, Salim Alilouche, après une éclipse de plusieurs mois, refait surface, non pour faire du tapage médiatique, mais pour signer un “pamphlet”, ironie de l'histoire, contre l'aile des archs dont le dialogue avec Ouyahia est en cours. Dans un communiqué signé conjointement avec Arab Aïssa, Yousfi Sadek, Bouzidi Ahmed, Guellal Hamid, Mamouni Ahmed, Salim Alilouche dénonce ce qu'il qualifie de “bradage de la plate-forme d'El-Kseur par des incidences”. Les signataires, qui se revendiquent comme “délégués du mouvement citoyen”, s'interrogent : “Pourquoi avoir attendu deux ans plus tard pour accepter le dialogue ?”, d'autant que, révèlent-ils, “Abrika et Ali Gherbi avaient cautionné leur démarche avant de changer d'avis en janvier 2002”. Pour avoir tenté vainement, hier, de prendre contact avec la chefferie du gouvernement, quatre de “ces délégués” soutiennent que les “délégués” qui sont en “pourparlers” avec le chef de l'Exécutif ne sont pas “majoritaires” et sont, pour la plupart, ajoutent-ils, des “détenus”. “Ils sont en train de régler leurs problèmes personnels”, disent-ils. Ils portent même des accusations gravissimes à leur endroit. Certains parmi eux auraient détourné de l'argent et “étaient en sécurité en prison”, soutiennent-ils. “Ils ont négocié depuis longtemps et on va citer des noms”, menacent-ils. Refusant de “marchander la plate-forme d'El-Kseur”, Alilouche et ses compagnons lancent un appel à “l'Interwilayas pour la réunification des rangs” pour “déjouer”, disent-ils, “la démarche de la honte”. Ils réitèrent enfin leur revendication, à savoir la mise en place d'un comité qui sera composé des représentants du mouvement citoyen, des représentants du gouvernement et de la présidence, pour l'application des résolutions des ateliers gouvernement-archs. K. K.