Des dizaines de travailleurs syndiqués à l'union de wilaya de l'UGTA de Béjaïa ont battu le pavé, ce jeudi 20 décembre 2012, de la rampe du port de la ville jusqu'au siège de la wilaya. Une démonstration de force publique de l'UGTA de Béjaïa qui se veut pour exigence “la réhabilitation sans condition des cadres syndicaux de l'Erenav sanctionnés injustement au mépris des lois de la République", “la prise en charge des problèmes posés par les travailleurs de l'ETR", “la révision de l'article 87 bis de la loi 90/11 et l'intégration des corps communs dans le statut particulier respectif de la Fonction publique" et “un plan de développement spécial pour notre wilaya". Devant le siège de la wilaya, un meeting a été improvisé. Dans son intervention, le secrétaire général de l'union de wilaya de l'UGTA de Béjaïa, A. Hamlaoui, a axé son intervention sur la nécessité de l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90/11. “La révision de l'article 87 bis de la loi 90/11 qui tarde à voir le jour et le mutisme des pouvoirs publics face aux revendications légitimes et avérées des corps communs malgré l'inflation galopante jamais égalée ont amplifié la misère sociale", note la déclaration de l'UGTA de Béjaïa. Il y a lieu de signaler que cette manifestation de rue de l'UGTA de Béjaïa a été décidée après la réunion des cadres syndicaux du 29 novembre dernier. Une réunion des cadres syndicaux de l'UGTA de la wilaya de Béjaïa qui tiennent à dénoncer fermement “les tentatives de déstabilisation qui visent notre région", “les sanctions infligées à l'encontre de nos cadres syndicaux de l'Erenav", “le silence complice des responsables de l'ETR aux problèmes posés par les travailleurs", “la tentative de délocalisation de Sodismac" et “le laxisme des pouvoirs publics quant aux problèmes posés par les corps communs". Il y a lieu de signaler que des syndicalistes autonomes ont marqué de leur présence cette manifestation à l'exemple de Md Sadek Akrour. Néanmoins, il tient a souligner que sa présence à ce rassemblement se veut un soutien aux travailleurs et non à l'UGTA. C'est le cas aussi du Snapap. L. O