Même si le président du Conseil européen Herman Van Rompuy a estimé que le 30e sommet entre la Russie et l'Union européenne réunis à Bruxelles jeudi et vendredi derniers, était “positif et constructif", on notera que cette rencontre, n'a pas connu d'avancées notables tant les dossiers sur la question des droits de l'homme, la problématique de l'approvisionnement énergétique et l'évolution de la situation en Syrie demeuraient épineux. Ces divergences ont quand même été abordées “avec franchise" et “dans un esprit collectif", selon le président des 27. Il y a même quelques dossiers qui ne connaissent pas –ou très peu- de tensions. Ainsi en est-il de la coopération euro-russe sur des dossiers techniques comme la coopération scientifique ou le contre-terrorisme et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a annoncé que l'année 2014, sera proclamée “année de la coopération scientifique entre l'UE et la Russie". Mais il y a aussi des sujets qui fâchent et la crise en Syrie en est un. Vladimir Poutine et les dirigeants européens se sont contentés d'affirmer qu'ils soutenaient les efforts de l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi, et le maître du Kremlin a indiqué que la Russie était “intéressée" par l'instauration d'un régime démocratique en Syrie. A M