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Ignorant le processus de dialogue intermalien
La France veut l'intervention militaire pour le premier semestre 2013
Publié dans Liberté le 25 - 12 - 2012

Paris revient à la charge pour une intervention militaire rapide au Mali, alors que les négociations avec les rebelles sont sur la bonne voie, en témoigne l'adhésion du MNLA et d'Ansar Dine au dialogue politique.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé que l'intervention militaire de la force africaine pour chasser les islamistes armés du nord du Mali pourra avoir lieu au premier semestre 2013, avec le soutien de la France et des Etats-Unis. “Le concept opératoire est en train de s'affiner. L'intervention militaire pourra avoir lieu au premier semestre de l'année prochaine", a-t-il précisé dans un entretien au journal français La Croix. Le ministre de la guerre de François Hollande a balayé du revers de la main les déclarations de celui-ci faisant la promotion de la solution prônée par l'Algérie dont il a été récemment l'hôte et qui donne d'abord sa chance à la voie négociée et que le médiateur de la Cédéao, le président du Burkina a commencé à mettre à exécution avec succès puisque il a obtenu l'adhésion de la rébellion touareg, son mouvement indépendantiste historique, le MNLA, et sa toute dernière excroissance, les islamistes d'Ansar Dine. “Pour l'instant, il n'y a pas de solution politique" à la situation au Mali a, en effet, affirmé Jean-Yves Le Drian qui a pourtant accompagné le président français dans son voyage en Algérie où il a été question également de la crise malienne ! Selon le ministre français, le chamboulement du calendrier de l'ONU recadré la semaine dernière par le Conseil de sécurité, à la lumière de nouvelles exigences de la Cédéao et des autorités de Bamako, répond à la demande des Etats de la région qui “ont conscience des risques que représentent, pour leur sécurité, les agissements des bandes terroristes armées qui s'en prennent aux populations et se livrent à toutes sortes de trafics". Mais Bamako comme ses voisins n'avait-il pas applaudi à la résolution onusienne qui établit l'opération militaire une fois les voies du dialogue épuisées, un dialogue, rappelle-t-on, qui ne concerne que les parties maliennes. Dans l'esprit de l'Algérie, il n'a jamais été question de l'ouvrir aux djihadistes qu'il fait éradiquer du Sahel, sa profondeur stratégique. “La France et les Etats-Unis", a précisé le ministre français, apporteront à la coalition africaine un soutien dans le domaine de la logistique, de l'observation, du renseignement et de la formation. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi à l'unanimité une résolution autorisant “pour une période initiale d'un an", le déploiement d'une force internationale au Mali, mais des réserves demeurent quant à ses capacités. Justement, il était attendu de la part de Bamako et des quatorze autres membres de la Cédéao, laquelle, officiellement, détient les clés de l'opération militaire dans le nord Mali, un appui logistique et de la formation par la France, l'Union européenne et les Etats-Unis. Alors pourquoi cette subite précipitation française ?
D. B


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