Les travailleurs rattachés à l'EPSP (Etablissement public de santé de proximité), tous corps confondus, des trois daïras à savoir Draâ El-Mizan, Boghni et Tizi-Gheniff, ont entamé une grève illimitée depuis mercredi dernier jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Ainsi, toutes les structures de santé (unités de soins et polycliniques) tournent au ralenti. Les grévistes ont posé leur plateforme de revendications liées au versement de leurs primes de rendement des six derniers mois de l'année écoulée (troisième et quatrième trimestre). En parallèle, ils ont demandé le versement urgent de leurs salaires des mois de décembre et de janvier. Il faut dire aussi que la restructuration de ce secteur pénalise notamment ceux exerçant dans les zones rurales. Nombreux sont les infirmiers affectés dans les unités de soins implantées dans les villages qui souffrent de leur éloignement par rapport à l'EPSP de Boghni. Le mois dernier, le personnel de la polyclinique de Boghni avait observé une grève de dix jours en raison de l'agression subie par un infirmier de garde. Et c'est ainsi qu'ils ont obtenu l'accord de la direction de la santé de la wilaya de déplacer ce service d'urgences de la polyclinique à la nouvelle bâtisse réalisée dans l'enceinte de l'hôpital de Boghni pour exercer leur mission en toute sécurité. O. G