Le congrès du mouvement de “redressement” du FLN, qui suscite, depuis quelques jours, des remous au sein du clan des adversaires de Ali Benflis, aurait lieu les 21 et 22 janvier prochains à l'hôtel El-Aurassi, a-t-on appris de sources sûres. Toutefois, l'idée de réunir un congrès n'est pas approuvée par l'ensemble des animateurs de ce mouvement. À commencer par l'ambassadeur d'Algérie en Iran, Abdelkader Hadjar, qui serait totalement opposé à cette initiative. Ce diplomate, qui a repris du service aussitôt après son arrivée récemment à Alger, aurait avancé un argument de taille : ces assises ne seront pas reconnues juridiquement. Et pour cause, celui qui a été le fer de lance de la cabale, lancée depuis des mois contre le patron du FLN, reste convaincu que le mouvement est dans l'incapacité d'avoir l'appui des 2/3 des membres du comité central, issu du VIIe congrès. Devant cette situation, Hadjar a trouvé la parade : organiser une conférence nationale à laquelle prendraient part tous les cadres du FLN opposés à Benflis, et au cours de laquelle le président Bouteflika serait plébiscité candidat au scrutin de 2004. Une proposition qui aurait soulevé la colère du chef de file des “redresseurs” Abdelaziz Belkhadem qui tient coûte que coûte à tenir “un congrès réunificateur” qui regrouperait les deux tendances rivales au sein du FLN.