Plusieurs membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) et l'Espagne ont salué mardi l'annonce de la visite de l'énvoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, prévue du 20 mars au 3 avril dans la région, en émettant l'espoir de “la fin de l'impasse actuelle". La représentation des Etats-Unis à l'ONU, dirigée par Mme Susan Rice, a publié un communiqué conjoint du groupe formé de ces 5 pays, appelé “Groupe des amis du Sahara occidental", dans lequel ils ont exprimé leur satisfaction pour cette nouvelle tournée de M. Ross. “Le Groupe des amis du Sahara occidental a salué l'annonce de la prochaine visite de l'énvoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans la région, y compris au Sahara occidental", a noté le communiqué. A ce propos, les pays membres du Groupe des amis du Sahara occidental “expriment leur soutien aux efforts de médiation du Secrétaire général de l'ONU et de son envoyé personnel en vue de la prochaine étape de leur engagement avec les parties (au conflit) et les Etats voisins", souligne le communiqué. En outre, les cinq pays de ce groupe ont souligné qu'ils “encouragent les parties à faire preuve de souplesse dans leurs relations avec l'envoyé personnel et entre eux, dans l'espoir de mettre fin à l'impasse actuelle et d'avancer vers une solution politique", a encore précisé le communiqué. Le porte-parole de l'ONU, Eduardo del Buey, avait indiqué vendredi dernier que cette prochaine visite, “qui entre dans le cadre du mandat de M. Ross et des différentes résolutions du Conseil de sécurité, vise à préparer la prochaine étape dans le processus des négociations et une éventuelle reprise des pourparlers directs en vue de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, qui devra assurer l'exercice du droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". Cette nouvelle tournée de M. Ross dans la région intervient après celle effectuée en octobre 2012 à la suite de laquelle il avait présenté un rapport devant le Conseil de sécurité de l'ONU. L'envoyé personnel de Ban Ki-moon avait alors exprimé sa “forte préoccupation" du statu quo de la situation, en prévenant que, s'il perdurait, “ce conflit pourrait nourrir une frustration croissante et déclencherait de nouvelles violences et hostilités qui seraient tragiques pour les peuples de la région". R. I./Agences