L'action en référé introduite par le FLN pour interdire l'utilisation de son sigle par les “redresseurs” est programmée pour aujourd'hui à 14 heures par la cour d'Alger. Le Conseil d'Etat qui a siégé, hier, pour traiter de l'affaire du FLN et des “redresseurs”, a reporté l'audience au 27 janvier prochain à la demande du ministère public. Les deux parties se sont suffi, hier, de la présentation des conclusions en attendant le déroulement des plaidoiries ce jour-là. Selon des sources crédibles, le verdict sur l'invalidation du VIIIe congrès du FLN sera prononcé au plus tard le 10 février prochain. Mais l'autre volet de l'appel introduit par le parti d'Ali Benflis, concernant le sursis à l'exécution de la dernière décision portant sur le gel des activités et des avoirs du FLN, connaîtra une réponse probablement le 27 du mois en cours ou une semaine après. Il faut, en effet, rappeler que le Conseil d'Etat a eu déjà à statuer sur l'incompétence de toutes les juridictions administratives à traiter des litiges internes aux partis politiques conformément aux dispositions de lois en vigueur. Par ailleurs, l'action en référé d'heure en heure, introduite par la direction nationale du parti de l'ancien Chef du gouvernement auprès de la cour d'Alger, est enrôlée aujourd'hui à 14 heures. Le FLN, faut-il le rappeler, a demandé à la justice d'interdire les activités des “redresseurs” sous le sigle du parti. S. R./M. B. Groupe parlementaire du FLN Mise en garde contre le congrès des “redresseurs” “Nous n'allons pas rester les bras croisés”, ont mis, hier, en garde les députés du FLN dans un communiqué rendu public. Les élus de la formation de Ali Benflis qui énumèrent les dépassements du président de la République, de son ministre de l'Intérieur et du coordinateur du mouvement de “redressement” dégagent toute leur responsabilité “des conséquences qui pourraient découler du regroupement prévu ce jeudi à l'hôtel El-Aurassi”. Le groupe parlementaire du FLN interpelle par-là même “les institutions de l'Etat de prendre leur entière responsabilité constitutionnelle pour protéger la République”. R. N.