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Azad 35e partie
Publié dans Liberté le 09 - 04 - 2013

Résumé : Alors qu'il était préoccupé par l'état de santé de sa belle-mère et les conséquences qui pouvaient en découler, Azad, qui rentrait chez lui, entendit des cris qui parvenaient du deuxième palier. Il s'empresse de hater le pas, et découvre que cela venait de chez Hadjira. Il n'eut aucun mal à comprendre que cette dernière pourchassait une souris. Il n'hésita pas à aller à son secours.
Hadjira se relève. Elle avait les cheveux décoiffés, et la mine défaite. Elle tente de remettre un peu d'ordre dans ses vêtements, puis regarde autour d'elle.
Le salon ressemblait à un champ de bataille. Des chaises étaient renversées, des bibelots cassés, des bouts de verre traînaient çà et là, les rideaux étaient arrachés, un vase en cuivre traînait sur le tapis etc.
Azad suit son regard et sourit :
- On peut dire que tu as déclaré franchement la guerre à cette pauvre souris.
Elle le regarde et se reprend en réalisant tout à coup que sans l'aide de son voisin, elle ne serait pas encore venue à bout de cette souris.
La frayeur était encore en elle, mais elle avait recouvré ses esprits :
- Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi, lance t-elle d'une petite voix. Vraiment, c'est la providence qui t'envoie.
Azad souriait toujours. Il aurait voulu la taquiner, mais il appréhendait sa réaction :
- Ce n'est rien... Je n'ai fait que mon devoir envers une voisine en difficulté.
- Merci, merci Azad.
Elle l'avait appelé par son prénom, et il se sentit heureux.
- Je vais me dépêcher de jeter cette intruse ou ce qu'il en reste à l'extérieur. Tu n'as plus peur n'est-ce pas ?
Elle secoue sa tête :
- Non, je crois que la crise est passée. Je vais devoir me mettre cependant à tout nettoyer. J'ai provoqué un tel désordre dans ce salon que je ne sais plus par où commencer.
- Je pourrais revenir te donner un coup de main.
Elle se retourne vers lui et se rendit compte alors qu'ils se trouvaient tous les deux seuls dans son appartement. Elle sentit une gêne, mais tente de prendre un air dégagé pour répondre poliment :
- Très gentil à toi Azad, mais cela ira, je me débrouillerais.
- A ta guise ! Et... et si jamais...
Il ne termine pas sa phrase, car elle avait compris :
- Oh non ! J'espère que je ne vais pas encore découvrir une autre de ces sales bêtes dans mon appartement.
Instinctivement, elle se rapproche de lui. Azad remarque les veines de son cou qui battaient à tout rompre. Il tente de la détendre :
- Ah les femmes ! Vous voulez égaler l'homme sur tous les terrains, mais la vue d'une bestiole vous fait fuir. Où sont donc ces droits que vous brandissez à tout bout de champ ?
Prise au dépourvu, elle relève la tête et tente de trouver une réponse. Mais elle remarque l'air amusé d'Azad, et se met à rire :
- C'est ça, marque des points... Accuse les femmes d'être des lâches.
- Alors pourquoi avais-tu alarmé tout le quartier par tes cris.
- Moi ? Mais je n'avais pas crié !
C'était au tour d'Azad d'éclater de rire. Non seulement, Hadjira avait eu la peur de sa vie, mais elle ne s'était même pas rendu compte de ses hurlements.
C'est ce qu'on pourrait appeler un cas désespéré !
- Tu criais tellement que j'ai cru qu'il y avait le feu chez toi ou que quelqu'un s'y était introduit...
Fort heureusement, je suis monté par les escaliers.
Hadjira passe une main sur son visage.
- Je crois que mes nerfs avaient craqué. La vue de cette souris m'avait fait perdre toute raison. Mais, reconnais-le, je ne suis tout de même pas restée sans réagir. J'ai suivi cette bête à travers l'appartement.
- Tu la suivais, ou tu fuyais ?
Elle lui jette un regard en biais, puis se met à rire :
- Je le reconnais... Je fuyais... Je suis une lâche.
Il rit :
- Mais non ! Cela se comprend. La peur fait partie des émotions humaines. Et ce n'est pas parce que tu es une femme que tu dois te reprocher cet état de fait. Les hommes aussi ont peur... à leur manière bien sûr, mais c'est tout comme, ils ont peur... Nous sommes de faibles créatures.
Il se dirige vers la sortie, le sac en plastique qui contenait la souris écrasée toujours à la main :
- En tout cas, tout est bien qui finit bien. Je te souhaite bien du plaisir dans la remise en ordre de ton appartement.
- Merci Azad... Merci pour tout.
- Il n'y a vraiment pas de quoi. En cas de besoin, tu sais où me trouver.
Il referme la porte de l'appartement derrière lui, et s'empresse de se débarrasser de son indésirable paquet, avant de remonter chez lui.
(À suivre)
Y. H.
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