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Azad 43e partie
Publié dans Liberté le 21 - 04 - 2013

RésumE : Zahia dévoile à Azad qu'elle était la seule gérante des biens de son père. Si elle ne voulait pas séjourner dans une clinique, c'est pour veiller sur la famille, car elle le soupçonne de vouloir reprendre les rênes de la maison et qu'elle avait compris qu'il tentait d'utiliser sa sœur Katia pour se rapprocher davantage de son père. Azad est sidéré... Il ne connaissait pas encore tous les aspects de sa belle-mère.
Elle passe une main sur sa joue :
- Azad, tu es un bel homme, et bientôt une nana te mettra le grappin dessus... Alors... Dieu seul sait ce qui pourrait nous arriver. Les femmes sont tellement machiavéliques.
A ce moment précis quelqu'un sonne à la porte et Azad s'empresse d'ouvrir. C'était Hadjira ! Du coup, il ne sut quoi dire. Elle le devance alors pour lancer :
- Oh ! excusez-moi... je pensais que tu étais seul Azad... je... je reviendrai une autre fois.
Trop heureux pour la laisser partir, Azad la retint par le bras :
- Sois la bienvenue Hadjira... Je viens juste de terminer une séance avec ma belle-mère, mais elle est sur le point de partir.
Il jette un regard interrogateur à Zahia, qui toisait la jeune femme d'un air hautain :
- Ah ! voilà... Je crois que j'ai donné un coup de pied dans la fourmilière. Je ne pensais pas que...
- Zahia ! s'écrie Azad, à bout de nerfs, je crois que notre entretien est terminé. Hadjira est ma voisine du deuxième étage.
- Bien... je pense que les voisines, de nos jours, sont bien plus audacieuses qu'autrefois.
Sa remarque acerbe fait monter le sang aux joues de Hadjira. Elle allait riposter, mais Azad lance :
- Hadjira, pour ton information, est le prof de sciences naturelles de Katia.
- De mieux en mieux. Je vois que cette jeune femme connaît déjà la famille. Mais tant pis... tu l'auras voulu, mon cher beau-fils. Rappelle-toi mes dires et n'oublie pas que je veille au grain.
Elle ouvrit la porte et sortit avec cet air arrogant qu'elle aimait tant afficher devant les étrangers.
Azad était gêné... Il se tordait les mains et regarda Hadjira qui semblait aussi gênée que lui :
- Heu... je suis heureux que tu te sois enfin décidée à venir. Désolé pour l'accueil, je ne pouvais prévoir...
- Non... l'interrompt Hadjira, tu n'es pas tenu de me recevoir aujourd'hui. J'aurais dû demander un rendez-vous comme tous tes patients.
- Tu n'es pas comme les autres, Hadjira, tu es ma voisine, et le professeur de ma sœur.
- Je... je crois que ta belle-mère n'est pas du tout de ton avis. Elle a raison... Arriver ainsi à l'improviste chez les gens n'est pas du tout correct.
- Voyons Hadjira. Je t'avais pourtant autorisée à monter me voir sans protocole. Allons, ne restons pas plantés là, viens !
Il lui indique la porte du salon :
- C'est le salon, et mon bureau en même temps. Je crois qu'on y sera plus à l'aise.
Elle le suit, et il l'invite à s'asseoir sur le divan, avant d'aller préparer du thé dans la cuisine. Il revint, avec la boisson chaude, les tasses et quelques gâteaux secs :
- Je n'ai pas eu le temps de déjeuner, et j'ai un creux... Je vais nous servir un peu de thé... Tu le veux avec du sucre et du citron tout comme moi ?
Elle sourit :
- Ai-je le choix ?
Tu as déjà tout prévu.
- J'aime le thé. J'ai passé des nuits entières en France à grelotter de froid. C'est le thé qui me tenait au chaud lorsque mon chauffage rendait l'âme. Je ne pouvais pas toujours honorer ma facture de gaz et d'électricité. Alors, comme à Rome...
- Faisons comme les Romains... Ah !... Ah !... je connais la suite, tu vois.
Elle reprend d'une voix plus calme :
- Tu as dû souffrir mille et une fois avant de décrocher ton diplôme.
- Tu peux le dire. Sans ma volonté et mon abnégation, j'aurais craqué.
- Mais tu as réussi, et cela vaut tous les sacrifices.
- Lorsqu'on arrive au but, on oublie le reste.
Il se met à siroter son thé et elle en fit de même. Azad la sentait timide. Elle avait baissé les yeux et contemplait le plancher. Ses cheveux noirs coupés au carré la faisaient ressembler à une madone, et ses yeux de couleur noisette, surmontés de sourcils arqués, lui donnaient un air romantique et mélancolique en même temps. Azad dépose son verre :
- Je suis à ton service Hadjira...
Elle relève promptement la tête :
- Heu... oui... Je... je suis venue pour une séance... une... une thérapie.
- Avec plaisir, ma chère voisine. Je suis tout ouïe. De quoi peux-tu donc souffrir ? De solitude ? De mélancolie ? Si c'est le cas, je te rassure tout de suite, nous passons tous par des phases de déprime. Avec le temps tout rentre dans l'ordre. Elle esquisse un sourire :
- Heu... je ne sais par où commencer... Je suis tellement confuse.
- Prends ton temps et mets-toi à l'aise... Nous sommes seuls pour le moment.
Il jette un coup d'œil à sa montre :
- Je crois que tu seras ma dernière patiente pour cette journée. Nous avons donc tout le reste de l'après-midi devant nous.
Elle dépose son verre, et prend une longue inspiration avant de lancer :
- Azad, je... je vais me marier.
(À suivre)
Y. H.
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