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...SOUFFLES...
La littérature à l'ombre d'un islam à haute tension !
Publié dans Liberté le 09 - 05 - 2013

La liberté se trouve dans la librairie ! J'ai une sorte de peur vis-à-vis du lecteur littéraire arabisant. Et cela ne touche en rien la grandeur de la langue arabe, que j'adore. Une belle langue, à l'image de toutes les autres langues du monde. Cette peur ressentie provoquée par ce lecteur littéraire dépasse celle que peut ressentir un auteur vis-à-vis des institutions officielles chargées de la censure. Pourquoi le lecteur littéraire arabisant réagit-il avec une telle violence, dès qu'il se trouve face à un texte créatif et libre d'imagination ? En l'absence des lois claires régentant l'ordre des publications littéraires, dans la plupart des pays dans le monde arabo-musulman, le lecteur fait la loi. Sa loi, propre à lui, selon ses convictions idéologiques et religieuses. Tout écrivain révéré et sensé respecte la liberté de son lecteur. Le lecteur a le droit d'aimer ou de ne pas aimer un tel ou un tel texte littéraire. Mais à condition que ce refus ne se métamorphose pas en un acte de diabolisation, de négation ou en autodafé. Le droit au refus appartient à l'acte de la liberté de la lecture. Mais d'où vient-elle cette maladie appelée violence, intolérance, haine, peur de l'autre, qui hante le lecteur arabisant ? Ce lecteur, en Algérie, depuis un demi-siècle, n'a bouffé, en matière de livre, que les produis de la propagande religieuse ou politique. Ainsi le lecteur littéraire arabisant est islamisé. Islamisé dans le sens idéologique du mot. La violence est le fruit d'une culture dominante aveugle. La violence, comme la haine, n'est pas religieuse, même si elle est dissimulée dans un discours religieux. À cause de l'hégémonie de la médiocrité culturelle, la violence et la haine s'installent confortablement dans la religion. Glissent dans la peau du religieux et dans la langue de cette religion. La violence n'est pas dans la religion islamique, ni dans la langue arabe. Elle est dans la culture qui couve cette religion et cette langue. Histoire de l'ancienne Tolède (XIe et XIIe siècles) nous montre que : dès que la culture, la poésie, la philosophie, les sciences sont le libre partage entre les citoyens d'une cité, la religion, elle aussi, se trouve ouverte à la pensée de lumière et cohabite avec les autres religions, avec le différent. En somme, le lecteur littéraire arabisant, l'exception confirme la règle, par l'absence du livre relevant de la critique, de la raison, manque des beaux romans de questionnements philosophiques traduits ou dans la langue arabe, ce vide livresque incite à la culture de la violence. Soutient et applaudit la religion à haute tension. Tant qu'il n'y a pas le grand choix dans la lecture littéraire en langue arabe, celle qui révère la différence, l'écrivain se trouve dans une situation culturelle perplexe dont le lecteur arabisant s'échangeant le rôle avec l'islamisant. Ainsi, ce lecteur littéraire n'arrive pas à faire la différence entre le fantastique et le mensonger qui relève d'univers romanesques et la froideur et la rigidité qui est l'âme du texte religieux. Même si ces derniers temps, quelque chose a changé vers le positif, le chemin est encore très long, mes chers amis !
A. Z.
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