L'examen de l'appel introduit par le FLN auprès du Conseil d'Etat, portant sur la décision de la cour d'Alger invalidant le VIIIe congrès du parti et le gel de ses activités et de ses avoirs, est reporté au10 février prochain. Ce renvoi a été décidé, hier, par les magistrats du Conseil d'Etat à l'issue de son audience sur demande des avocats de la partie adverse, ceux du ministère de l'intérieur et des “redresseurs”, en l'occurrence. Ces avocats représentés par Mes Lacheb, Sadaoui et Badji ont expliqué devant les magistrats qu'ils “n'ont pas pris connaissance du dossier” et qu'il leur fallait “un délai supplémentaire pour préparer leur riposte”. “Quelle que soit la décision du Conseil d'Etat, nous sommes prêts à toutes les éventualités”, a expliqué, hier, Abdelkader Sallat, le chargé des affaires juridiques au FLN, en réaction à ce report tout en arguant que “notre légitimité ne s'attache pas à une décision de justice mais nous la détenons du VIIIe congrès”. En ce sens que “dans le cas où le conseil d'Etat confirme la décision du 30 décembre sur l'invalidation du VIIIe congrès, nous retombons sous le coup du VIIe congrès où l'ensemble des instances du parti dont le comité central (CC) sont dans plus de ses deux tiers acquises à l'actuelle direction du FLN et plus particulièrement à son secrétaire général Ali Benflis”. N. M.