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Entêtement du pouvoir et insistance de l’opposition
Départ du gouvernement
Publié dans Liberté le 29 - 01 - 2004

Le groupe des onze en fait son cheval de bataille pour contrebalancer le rapport de force en faveur de Bouteflika qui contrôle toute l’administration et la justice.
Le gouvernement, par les voix autorisées de ses vrais représentants, Ouyahia et Zerhouni fait une question de principe de ne pas céder à la pression, fût-elle des grosses pointures de notre panorama politique. Le départ du gouvernement suscite une polémique. Si, les “onze� potentiels candidats pensent que c’est là le minimum requis pour garantir un scrutin présidentiel honnête, les autorités, elles, se drapent de l’argument, au demeurant massue, que cette demande ne repose sur aucun texte de loi. Il est vrai que l’ex-chef du gouvernement, Ali Benflis, qui siège, aujourd’hui, au sein du groupe des “onze�, a eu à organiser, en 2002, un double scrutin avec la double casquette de chef de l’exécutif et SG du FLN.
Sur ce point précis, force est d’admettre que son successeur, Ahmed Ouyahia, qui se retrouve dans la même posture, a beau jeu. Il n’a d’ailleurs pas manqué de sortir cet argumentaire dans les interviews qu’il a accordées successivement au quotidien français Le Monde et à l’hebdomadaire Jeune Afrique. Il est vrai que la revendication des “onze� n’est plus une exigence morale qu’une revendication politique, en ce sens qu’elle n’a pas de soubassement juridique. En l’occurrence, Ahmed Ouyahia, dont le parti, le RND, a déjà fait acte d’allégeance au candidat Bouteflika ne peut, raisonnablement, se soustraire au “travail d’appui� en faveur du Président sortant, grâce à sa main basse sur les rouages de l’administration. Aussi, le fait que son nom soit associé à la mémorable fraude massive et généralisée de 1997, dont son parti avait largement tiré profit, autorise toutes les appréhensions. La conviction des Benflis, Sadi, Malek et autres Taleb, Hamrouche est que la tenue de l’élection présidentielle, avec Ahmed Ouyahia comme mentor, est un gage suffisant de fraude en faveur de Bouteflika.
Tout au moins, elle ferait peser de gros soupçons sur la régularité du scrutin d’avril. Mais ces craintes et appréhensions semblent pour l’instant tomber dans l’oreille d’un sourd. Ni Ouyahia ni Zerhouni et encore moins Bouteflika ne veulent envisager cette éventualité, surtout que cette revendication ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique en dehors du groupe des “onze�. Pour cause, le ministre de l’intérieur, Yazid Zerhouni, avait exclu, depuis longtemps déjà , la démission du gouvernement en se targuant d’avoir été “remercié� par les mêmes acteurs politiques au terme du double scrutin de 2002, et qui réclament, aujourd’hui, le départ du gouvernement. Le même ton et les mêmes arguments sont mis en avant par Ouyahia himself. Puis vint l’intervention de Bouteflika, en Conseil des ministres, censée être la réponse officielle à la revendication des “onze�. Une réponse, en effet, sans appel, puisque le président de la république a instruit Ouyahia de mettre en place le dispositif électoral, notamment la mise en place d’une commission indépendante de surveillance et une autre politique. Autrement dit, Bouteflika a tranché le débat et il compte bien confier l’organisation du scrutin à son ami Ouyahia. Soit. Mais que feront donc les “onze� ? Vont-ils réorienter leur action vers d’autres exigences non moins importantes comme la présence d’observateurs internationaux et l’ouverture des médias publics à l’expression plurielle ? Ou vont-ils rééditer le scénario de 1999 pour tenter de discréditer le scrutin via un retrait de la course ?
La mission des “onze� n’est sans doute pas aisée, surtout avec la marche en solo du MSP, d’El-Islah et du PT avec lesquels peut s’appuyer Bouteflika pour crédibiliser la présidentielle d’avril.
H. M.


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