Les étudiants de l'université de Béjaïa ont procédé, hier matin, à la fermeture à la circulation de deux importantes routes nationales. Il s'agit de la route nationale n°9 reliant la wilaya de Béjaïa à celles de l'est du pays, Sétif et Jijel, et la route nationale n°12 reliant Béjaïa à Alger, Tizi Ouzou et Bouira. Les deux routes ont été bloquées par les étudiants respectivement au niveau d'Iryahen et de la centrale de Sonelgaz à l'entrée d'El-Kseur. La RN12, fermée momentanément à El-Kseur, a été libérée à la circulation par les étudiants afin d'y passer leurs examens. Pour rappel, avant-hier, soit la veille, des échauffourées ont éclaté entre les étudiants et la police après que cette dernière, sur réquisition du wali, est intervenue pour rouvrir le siège de la DOU fermé par les étudiants depuis une vingtaine de jours. Face à l'intervention de la police, les étudiants s'en sont pris aux administrations des cités universitaires, 17-Octobre, Iryahen, les 1 000-Lits et celle de Berchiche à El-Kseur. Les étudiants en furie ont tout saccagé sur leur passage. Les mobiliers de bureaux saccagés, des vitres volets en éclats et des portes défoncées. Quatre étudiants, accusés d'être les instigateurs de ce mouvement, ont été appréhendés par la police. Ils ont été présentés, hier, devant le juge d'instruction près le tribunal de Béjaïa qui les a placés sous contrôle judiciaire pour “affrontements contre les forces de l'ordre et destruction des biens publics". Il y a lieu de souligner que les étudiants ont procédé au blocage du siège de la DOU pour exiger, entre autres, plus de sécurité dans leurs cités U. L. O Nom Adresse email