Contrairement à l'année précédente où l'on avait enregistré 900 enfants, le quota accordé par le ministère de tutelle cet été aux bambins du Sud, dans le cadre des colonies de vacances, encadrées par 148 moniteurs et animateurs de jeunes, a presque triplé. Ils sont 2 500 enfants, issus de toutes les communes de la wilaya de Tamanrasset, à partir en colonie de vacances à Sidi Fredj cette année, a-t-on appris du chef de service de la promotion des activités de jeunes auprès de la direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya, Elhamel Bekay. Contrairement à l'année précédente où l'on avait enregistré 900 enfants, le quota accordé par le ministère de tutelle cet été aux bambins du Sud dans le cadre des colonies de vacances, encadrées par 148 moniteurs et animateurs de jeunes, a presque triplé. Cette opération concerne principalement les enfants démunis, les adhérents aux établissements de jeunes et ceux des retraités du secteur de la jeunesse. Selon le programme établi à cet effet, la DJS a prévu cinq sessions de 15 jours, afin que tous les mômes tamanrassetis puissent profiter des côtes azurées de l'Algérois. Pour chaque session, dont la première est programmée du 10 au 24 juin et la dernière du 12 au 26 août, 500 enfants prendront le départ. "Cette initiative, souligne M. Bekay, s'inscrit dans la stratégie adoptée par la direction afin de créer des espaces de communication à travers des échanges culturels et scientifiques réalisés dans un climat d'ambiance et de convivialité. C'est donc une occupation éducative, à juste titre, pour ces enfants qui viennent de rompre avec le milieu scolaire en quittant les bancs de l'école. La répartition des enfants s'est faite en fonction de la population de chaque commune à l'effet de satisfaire tout le monde. Pour mener à bien cette opération, nous avons pris attache avec tous les responsables de quartier." Cependant, ce qui risque de compromettre ces activités est le fait d'octroyer le marché du transport des enfants concernés par cette opération à une entreprise domiciliée au Nord, avec un montant deux fois plus élevé que celui proposé habituellement par les transporteurs locaux (500 000 DA par bus contre 250 000 DA). Ces derniers ont été, au pire, privés de la soumission, puisque la consultation n'a pas été faite au niveau local. Ce qui a suscité la colère des entreprises de transport, les opérateurs dans le cadre Ansej et Cnac en particulier, qui assistent pantoises au débarquement de 250 bus immatriculés à Oran, sans pour autant savoir comment ni quand l'accord a été conclu. "C'est inadmissible ! Les instructions du Premier ministre favorisant les entreprises locales ont apparemment fondu comme neige au soleil. C'est une preuve palpable que ce qui se décide en haut ne s'applique jamais en bas", déplorent les représentants du syndicat des transporteurs, demandant l'intervention des autorités, avant que la situation ne prenne d'autres tournures. A la DJS, on nous a informés que "le choix du transporteur a été fait au niveau du ministère, en respectant toutes les procédures édictées par le code des marchés publics". R K Nom Adresse email