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Pour toi 67e partie
Publié dans Liberté le 20 - 07 - 2013

RéSUMé : Fouzia est réveillée par l'appel de Samia. Elle lui raconte ce qui est arrivé. Samia lui conseille de porter plainte. Fouzia a peur. Elle regarde avant de sortir. Elle craignait de tomber sur Kamel dehors. Au commissariat, l'inspecteur chargé de l'enquête est en train de discuter avec lui. Son regard la glace. Elle ne veut pas entrer mais l'inspecteur insiste. Il veut qu'elle entende ce que Kamel a dit à son sujet...
- Dr Kamel nie avoir eu une relation avec vous, dit l'inspecteur Brahim lorsqu'elle se tourne vers lui, pour l'écouter.
- Comment oses-tu nier ? s'écrie-t-elle en écarquillant les yeux. Cela fait plus de vingt ans qu'on est ensemble !
- Inspecteur, elle est folle...
- Quelqu'un est venu voler nos souvenirs, dit-elle. Mes albums de photos ont été volés ! insiste-t-elle. Tous ses cadeaux ! Même s'il veut me faire passer pour une folle, je vous jure avoir été avec lui ! Je connais tout de sa vie, où il vit, combien il a d'enfants, ce qu'ils font... Je connais toutes ses habitudes du quotidien, ses goûts culinaires ! Nous avons des endroits où nous avions l'habitude de nous rendre pour déjeuner, pour passer un peu de temps à l'abri des regards indiscrets !
- Ne la croyez pas ! Elle est folle ! l'interrompt Kamel. Je la connais, dit-il, car elle est suivie par un psy au sein de notre clinique !
- N'importe quoi ! s'écrie-t-elle avant de découvrir qu'il allait user de cet argument, pour la faire passer pour folle. Mais c'est toi que je voyais ! Et je n'ai jamais été soignée dans ta clinique parce que je n'avais aucun problème de santé !
- J'ai un dossier médical ! Il est la preuve que tu as été suivie depuis des années au sein de notre établissement ! J'ignorais, dit Kamel en regardant l'inspecteur dans les yeux, qu'elle faisait une fixation sur moi !
- Comment expliquez-vous le fait qu'elle en sache long sur vous ?
- Elle devait profiter de ses visites médicales pour se renseigner puisqu'elle s'intéressait à moi !
- Incroyable ! A t'entendre, tu dis la vérité ! Mais ce n'est qu'un tissu de mensonges ! Hier, il m'a agressée dans la rue ! J'ai failli mourir de frayeur ! Le comble, je rentre chez moi et je tombe sur lui dans le hall ! Posez la question au concierge ! Il le connaît ! Il m'a menacée ! Il ne veut plus de moi dans sa vie !
- Vous avez très mal pris votre rupture, remarque l'inspecteur.
- Je n'ai pas sauté de joie ! avoue-t-elle. Je ne le reconnais plus... J'ai déclenché sa colère en envoyant des photos à la clinique, reconnaît-elle. Des photos de nous deux !
- Il s'agit d'un montage ! C'est grossier ! Chassez-moi de votre esprit ! Mon confrère a échoué dans votre cas ! Vous êtes bonne pour l'asile ! affirme Kamel, avant de s'adresser à l'inspecteur. C'est elle qui n'a pas cessé de m'accoster dans la rue, de m'écrire des messages enflammés, d'appeler j'ignore combien de fois au bureau ! Et récemment chez moi ! J'ai dû couper la ligne téléphonique pour avoir la paix ! Mais j'ignorais qu'elle continuerait à me poursuivre ! dit-il, très agacé. Si je ne la savais pas folle, j'aurais porté plainte ! Dans son état, elle me fait pitié ! Mais là, c'est la goutte de trop ! Je me retrouve dans un commissariat à être entendu comme un délinquant ! C'est elle qui devrait être mise en état d'arrestation !
L'inspecteur est en train de jeter un coup d'œil sur le dossier médical. Il secoue la tête plusieurs fois, les sourcils froncés.
- A voir les comptes rendus, cela fait plus de dix ans que vous êtes suivie chez eux ! Vous prenez un traitement au quotidien, apparemment, d'après ce qui est écrit ! remarque-t-il. L'avez-vous sur vous ?
- Non, je n'en ai pas ! Même chez moi, vous n'en trouverez pas !
- Comme tous les malades mentaux qui se croient guéris, elle ne doit plus les prendre. Elle a dû les jeter ! intervient Kamel en jetant un coup d'œil à sa montre. Inspecteur, si vous avez d'autres questions... car j'ai des malades qui m'attendent !
- Vous pouvez partir, dit l'inspecteur. Si j'ai d'autres questions, je vous appellerai !
Ils échangent une poignée de mains, et Kamel part, non sans l'avoir regardée une dernière fois, le regard glacial et mauvais. Fouzia ne reconnaît plus l'homme qu'elle a tant aimé depuis des années.
- Dites, vous ne le croyez pas, j'espère ! dit-elle à l'inspecteur une fois seule avec lui, désespérée. Je vous ai dit la vérité... Je ne suis pas folle, je n'ai aucun traitement à suivre chez leur psychiatre ! Je l'aimais seulement... Vous me croyez ?
L'inspecteur hausse les épaules, tapotant la chemise du dossier portant son nom. Qui croire ? Cette amoureuse passionnée ? Ou ce riche médecin, possédant clinique et relations bien placées, connu à l'échelle nationale ?
(À suivre)
A. K.
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