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Les importations ont atteint un chiffre record de 28,35 milliards de dollars depuis janvier
Menace sur les réserves de changes
Publié dans Liberté le 24 - 07 - 2013

L'augmentation des dépenses d'importation pose à nouveau le problème de la gestion de l'économie nationale. La logique rentière a atteint ses limites.
La facture des produits alimentaires, qui représente 17,8% de la structure globale des importations algériennes, s'est élevée à 5,05 milliards de dollars contre 4,4 milliards de dollars durant la même période en 2012, soit une hausse de 14,96% (657 millions de dollars), selon le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes, cité par l'APS. Cette augmentation est due à d'"importantes" hausses des achats des légumes secs (64,4%), les sucres (42%) et les céréales, semoules et farines (6,95%). La valeur des importations des légumes secs est passée de 147,7 millions dollars les six premiers mois de 2012 à 242,97 millions usd à la même période en 2013, soit une hausse de 64,45%.
Le poste légumes secs est tiré à la hausse notamment par les achats de pois chiche qui ont progressé de 70% afin de stabiliser localement le prix de ce produit aux alentours de 150 DA/kg, contre un pic de 300 DA/kg atteint l'année dernière. Le même schéma est observé pour les importations des sucres qui ont atteint durant le 1er semestre de cette année 602,62 millions usd contre 424,52 à la même période en 2012, en hausse de près de 42%. Les importations algériennes de céréales, semoules et farines ont aussi connu une augmentation, mais de moindre importance, soit près de 7% à 1,72 milliard usd contre 1,61 milliard durant la même période de référence. Les importations globales de l'Algérie ont atteint 28,35 milliards de dollars durant les six premiers mois de 2013 contre 24,02 milliards de dollars au premier semestre de l'année passée, en hausse de 17,99%. Les exportations, quant à elles, sont établies à 35,90 milliards de dollars, contre 37,96 milliards de dollars durant la même période de l'année écoulée, en baisse de 5,42%. Ce tassement des exportations s'explique essentiellement par un recul de plus de 7% des exportations d'hydrocarbures de l'Algérie. La baisse des prix du brut, conjuguée à une réduction encore plus marquée des quantités exportées, ont réduit les recettes d'hydrocarbures de l'Algérie de plus de 2 milliards de dollars. Cela impacte d'autant plus négativement la balance commerciale que les importations de biens poursuivent leur trend haussier et exerce une pression supplémentaire sur le niveau des réserves de changes. La Banque d'Algérie, dans son dernier rapport sur les tendances monétaires et financières au premier trimestre 2013, avait interprété la contraction des exportations d'hydrocarbures comme un choc ; "un choc pour la balance des paiements extérieurs en 2013 en référence au premier trimestre 2009". Le rapport relevait également une hausse globale de 6,7% des transferts vers l'étranger. En conséquence, le solde global de la balance des paiements est estimé à seulement 0,846 milliard de dollars au premier trimestre 2013 contre un excédent de 4,164 milliards de dollars au premier trimestre de l'année précédente. Ainsi, avec le flux de réserves et l'effet de valorisation négatif, l'encours des réserves de change (or non compris) a baissé à 189,768 milliards de dollars à fin mars 2013, contre 190,661 milliards de dollars à fin décembre 2012 et 182,224 milliards de dollars à fin décembre 2011. Ce n'est pas la première fois que cela se produit en plus d'une décennie. "Cette situation n'est pas soutenable, d'autant qu'elle constitue une vulnérabilité pour la balance des paiements extérieurs", a souligné la Banque d'Algérie.
Scénarios catastrophiques plus tôt que prévu
Au rythme actuel, "l'Algérie pourrait bien faire un solde négatif de sa balance des paiements à la fin de l'année et voir ses réserves de changes baissés de 5 à 6 milliards de dollars", souligne certains observateurs. Et le scénario catastrophique envisagé par le collectif Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées (Nabni) pourrait se réaliser plus tôt que prévu. De simples projections sur la base du modèle économique actuel, d'une hypothèse prudente sur l'évolution du secteur des hydrocarbures, et du maintien de la tendance actuelle des autres secteurs, permettent d'entrevoir l'impasse économique dans laquelle l'Algérie se trouve depuis des années. Selon Nabni, pour maintenir le train de dépenses actuelles de l'Etat et de la part du budget d'investissement dans le budget de l'Etat (afin de maintenir un niveau élevé d'investissements publics, générateurs de croissance), le déficit budgétaire continuera à se creuser au fil des ans et finira par vider le Fonds de régulation des recettes avant 2020.
Quant aux réserves de changes, elles commenceront à baisser à partir de 2016 quand la croissance non contenue des importations et la baisse des exportations d'hydrocarbures nous mèneront à des déficits commerciaux structurels. Ces réserves de change risquent de s'épuiser autour de 2024, ce qui nous obligera à nous endetter pour financer nos déficits commerciaux. La dette extérieure, que l'Etat a prudemment remboursée, dans sa quasi-totalité, en 2005, pourrait alors atteindre plus de 150 milliards de dollars en 2027 et plus de 300 milliards de dollars autour de 2030 si les importations continuent à croître. Ce cri d'alarme citoyen semble avoir subi le même sort que les avertissements télégraphiques qu'avait reçus le "Titanic" avant de heurter l'iceberg. On sait, par la suite, ce qui est advenu du puissant "Titanic" que l'équipage croyait insubmersible.
M R
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