L'université de Batna dispose de 37 laboratoires de recherche. Elle a déjà une longue expérience en matière de recherche sur les sciences de l'eau, de l'énergie et de l'environnement. Après 36 ans d'existence, l'université de Batna El-Hadj-Lakhdar commence à se faire un nom. Elle est huitième sur 68 à l'échelle nationale (statistiques de juillet 2013), 72e sur 974 au niveau africain et 73e sur 830 à l'échelle arabe. Pour cette nouvelle année universitaire, le nombre des nouveaux inscrits a atteint 7488 avec 6598 en LMD et 890 en classique, avec 499 en sciences médicales,147 en agrovétérinaire et 244 en hygiène et sécurité. En tenant compte de ce nombre et de celui des sortants (12 467), le nombre total d'étudiants sera de l'ordre de près de 53 000, y compris en post-graduation. L'université de Batna, qui reste la plus grande du pays, au vu de ses sept facultés et ses quatre instituts d'envergure nationale (hygiène et sécurité, agrovétérinaire, sport et hydraulique), attend d'être restructurée. Autrement dit, elle sera dans un proche avenir scindée en deux universités. L'encadrement s'améliore d'année en année. Sur les 1979 enseignants, le tiers est de rang magistral (plus de 620 professeurs et maîtres de conférence). La couverture pédagogique est en moyenne de l'ordre d'un enseignant pour 24 étudiants, inférieure à la moyenne nationale qui est de l'ordre d'un enseignant pour 30 étudiants. Sur les 53 000 étudiants que compte l'université de Batna, 27 000 sont résidents, répartis à travers 16 résidences universitaires et annexes, 9 pour les filles et 7 pour les garçons, avec 21 000 à Batna et 6000 à Fesdis. Le nouveau pôle est doté d'une gare ferroviaire qui offre toutes les commodités et la sécurité aux étudiants qui font les va-et-vient Fesdis-Batna. Par ailleurs, depuis des années, les étudiants de Aïn Touta et Barika sont régulièrement transportés de leurs foyers à l'université Hadj-Lakhdar par voie ferrée. Il faut noter qu'aucun déficit en places pédagogiques n'est signalé, surtout avec la réception de 10 000 places pédagogiques du programme quinquennal 2010/2014 (6000 à Fesdis, 3000 à Batna et 1000 à Barika). Les trois autres ensembles du nouveau pôle universitaire seront occupés au second trimestre de cette année par l'institut d'hygiène et sécurité, la biologie et l'institut des sports, sitôt la piscine couverte achevée. Sur l'assiette de l'institut des sports s'érigeront le centre de recherche sur l'histoire avec six départements et deux filières de recherche, dix bibliothèques et un musée de la préhistoire. Le choix de ce terrain a été dicté par sa situation au centre-ville de Batna, à proximité de l'institut des sciences de l'histoire et de l'archéologie et surtout pour doter l'université Hadj-Lakhdar d'une belle façade en plus de la réhabilitation des bâtiments de l'institut des sports. L'université de Batna axe, à l'instar des autres universités du pays, ses efforts sur la recherche, entre autres les échanges d'expériences avec plusieurs universités, trente des pays occidentaux et quinze des pays arabes. Bien qu'elle dispose de 37 laboratoires de recherche en plus de cinq qui sont en voie d'être agréés, l'université de Batna, qui a déjà une longue expérience en matière de recherche sur les sciences de l'eau, de l'énergie et de l'environnement, a d'autres ambitions avec l'inscription d'autres projets pour la bagatelle de deux cent milliards de centimes. Il s'agit, en plus du centre de recherche sur l'histoire (50 milliards de centimes), d'un centre d'innovation et de transfert de technologie qui sera construit en zone industrielle, d'un observatoire en astrophysique sur les hauteur de Chélia (2328 m), d'un centre de recherche d'aide au diagnostic médical, d'un plateau technique dédié à la technologie alimentaire et d'un centre intensif de calcul. M. H Nom Adresse email