La directrice générale sortante de l'Unesco, Irina Bokova, a été réélue, vendredi, pour un deuxième mandat. Cette victoire, la bulgare l'a eu dès le premier tour de l'élection, avec 39 voix au conseil exécutif, sur un total de 58, contre 16 pour le Djiboutien Rachad Farah et six le candidat du Liban, Joseph Maïla. Irina Bokova passe cette fois avec une grande facilité ce scrutin. Il y a quatre ans, elle avait été élue à l'arraché après cinq tours de scrutin. Son adversaire à l'époque, l'ex ministre égyptien de l'éducation, Hosni Fahmi avait eu un fort soutien des pays africains, et ceux de l'Amérique latine. D'ailleurs, en 2009, Mohamed Bedjaoui, l'ex ministre des affaires étrangères algérien, était en lice. L'Algérie ayant soutenu le candidat égyptien, il avait décidé de représenter le...Cambodge. Il fut éliminé dès le premier tour avec 0 voix. Ainsi la « tradition » se perpétue à l'Unesco. Les directeurs généraux de cette institution se retrouvent à chaque fois avec deux mandats. Cette réélection c'est également la défaite de l'Afrique. Le Djiboutien Rachad Farah se targuait d'avoir le soutien des pays du continent noir (17 sur les 58 membres du conseil exécutif), mais encore une fois l'Europe s'octroie la tête de l'organisation dont le siège se trouve à Paris. Depuis sa création, et hormis un Mexicain, un Sénégalais et un Japonais, l'Unesco a été dirigée par deux Américains et cinq Européens. Il faudra attendre 2017 pour espérer que ça change. Rédaction WEB/ LIBERTE Nom Adresse email
