Dans le cadre des festivités du 50e anniversaire de sa création, le Front des forces socialistes (FFS) a organisé, hier à Bordj Bou-Arréridj, une rencontre nationale avec ses militants et sympathisants. Dans son intervention, le premier secrétaire du parti, Ahmed Batatache, a appelé tous les acteurs de la scène politique à créer un consensus politique national. "La seule solution pour l'Algérie est que toute la classe politique et le pouvoir se mettent d'accord sur un consensus politique national. Nous avons essayé tous les moyens mais ils n'ont rien donné. Il faut maintenant rendre la parole au peuple que le pouvoir lui a confisquée depuis 1962." Le premier secrétaire du parti a rappelé que son parti était toujours dans l'opposition et continuera de lutter pour un Etat de droit, l'indépendance de la justice, la liberté et la souveraineté au peuple. "Le FFS n'a pas la volonté d'aller vers des négociations pour obtenir des postes au sein du gouvernement. Nous travaillons dans la transparence. Nous avons refusé de marcher dans les combines du Printemps arabe et nous avons eu raison, mais notre printemps algérien viendra pacifiquement", insiste-t-il. Le premier secrétaire a, enfin, réitéré la demande du parti du FFS, concernant le statut de martyr pour les militants morts entre 1963 et 1965 et l'indemnisation des ayants droit. "Le FFS en 1963 n'a pas appelé à la violence mais il s'est seulement défendu contre les agressions du pouvoir", a-t-il précisé. Pour sa part, le moudjahid Lakhdar Bouraguaâ a appelé le président de la République à réhabiliter les militants du FFS, à leur tête Hocine Aït Ahmed. "Il est temps pour que le Président termine en beauté avec ce geste noble", dira-t-il. À la fin de la cérémonie, des cadeaux ont été remis aux orateurs et aux familles des victimes de la crise de 1963 et des anciens combattants. C B Nom Adresse email