Il avait agressé son enseignant: Un an de prison contre un lycéen à Oran Le tribunal d'Oued Tlélat vient de condamner le lycéen qui a agressé son enseignant à l'aide d'un sabre devant le lycée, à un an de prison avec sursis. Bien que l'enseignant ait pardonné à son élève, le port d'arme blanche a été fatal au prévenu. Rappelons que l'adolescent a été mis sous mandat de dépôt et a passé une quinzaine de jours en prison avant de passer devant le tribunal. Avec cette sanction, cet éléve sera-t-il maintenu au lycée ou orienté vers un autre établissement scolaire pour pouvoir passer son bac ? Noureddine Benabbou Sidi Bel-Abbès: Les travailleurs de l'EPTP sans salaire depuis huit mois 250 travailleurs de l'Entreprise publique de travaux publics de Sidi Bel-Abbès sont sans salaire depuis plus de huit mois. Selon une lettre de la section syndicale de l'entreprise adressée au secrétaire général de la fédération EPTPH-Travaux publics de l'UGTA, dont une copie a été remise à notre bureau, "la situation critique que traverse l'entreprise depuis plus de six mois, qui ne cesse de se dégrader, est due à l'absence d'un plan de charge et au non-paiement par l'APC de Sidi Bel-Abbès d'une créance estimée à 19 667 115,00 de dinars représentant le montant des travaux effectués par l'entreprise dans le cadre du projet haï Chems". La section syndicale signale également que "depuis trois mois, nous avons été saisis par notre tutelle SGP/Sintra, qui nous a informés que les arriérés de salaire seront pris en charge par l'Etat, en vain". Dans le sillage de ces difficultés, le secrétaire général de la section syndicale de l'entreprise fait part du marasme et de la colère des travailleurs face à une situation devenue intenable et déplore qu'"en plus des salaires impayés, les travailleurs n'ont pas bénéficié aussi à ce jour du congé annuel". Des difficultés que le syndicat de l'entreprise dit "avoir signalées par le biais de lettres officielles au SGP/Sintra pour dénouer cette situation, mais sans qu'aucune réponse lui parvienne jusqu'à présent". "Ce silence et cette lenteur" inquiètent beaucoup les travailleurs qui demeurent sans ressources, alors que leur entreprise dispose d'un riche patrimoine composé de deux parcs de plusieurs hectares à la zone industrielle et des équipements tels que les stations de concassage et le poste d'enrobage. Pour l'instant, l'activité au sein de l'EPTP est sérieusement compromise, car les chantiers et les deux carrières de l'entreprise sont quasiment à l'arrêt par manque d'approvisionnement. Dans sa lettre, la section syndicale relève qu'actuellement l'entreprise vit en permanence sous les menaces des fournisseurs et autres prestataires de service qui ont rompu toute relation avec elle. "Certains ont même intenté une action en justice contre l'EPTP et sont allés aussi jusqu'à bloquer les comptes d'exploitation de l'entreprise", regrettent les syndicalistes. A. BOUSMAHA* Université Djillali-Liabès de Sidi Bel-AbbÈs: Une commission d'enquête à la faculté de médecine La commission d'enquête ministérielle composée de trois inspecteurs centraux, ordonnée par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), lors de la récente visite du Premier ministre à Sidi Bel- Abbès, est depuis lundi à pied d'œuvre à la faculté de médecine Taleb-Mourad de l'université Djillali-Liabès. Cette commission a été dépêchée spécialement suite à l'affichage des résultats du concours de résidanat de médecine session 2013, qui ont suscité une vive contestation des candidats recalés. Ces derniers ont envoyé une requête accablante qui a atterri ces derniers jours au MESRS. Les enquêteurs qui sont chargés d'examiner les résultats de ce concours ne s'empêcheront pas de relever tout dysfonctionnement relatif au déroulement des épreuves ainsi que d'autres carences. À l'issue de leur mission, les émissaires du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique établiront un rapport détaillé sur l'ensemble des étapes du déroulement du concours pour confirmer ou infirmer les griefs avancés par les candidats contestataires. Pour rappel, les candidats contestataires ont accusé dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, dont nous détenons une copie, les membres du jury de tricherie et de favoritisme, en signalant que la correction des copies a eu lieu sans anonymat. Aussi, les rédacteurs de la lettre ont révélé que des moyennes de l'ordre de 19,33, 18 et 17/20 ont été données aux candidats "lauréates", "juste parce qu'elles sont les filles et des proches de professeurs membres du jury d'examen et qui ont eu droit à des corrigés types". B. AZIZ Nom Adresse email