Moralisation et sécurisation des universités et des résidences universitaires, “notamment celles des étudiantes”, et fermeture des résidences mixtes, représentativité estudiantine, arabisation de l'enseignement “tout en renforçant l'enseignement des langues étrangères”, mise en place de mécanismes efficaces pour l'inspection, le contrôle dans le secteur des œuvres sociales, ce sont là quelques revendications parmi la vingtaine que compte la plate-forme qui devait être remise, hier, par l'Ugel au ministre de l'Enseignement supérieure et de la Recherche scientifique. Comme l'ont annoncé des représentants de cette organisation estudiantine dans une conférence de presse organisée, hier, dans l'enceinte de l'université de Dély-Ibrahim, la grève générale semble être l'option qui sera choisie à l'issue de l'ultimatum qui ne sera fixé qu'après la rencontre entre le bureau exécutif et les représentants régionaux. Ceux-ci auront à débattre prochainement de la réforme de l'université, sous le thème “L'Université que nous voulons”. Lors de cette conférence, les animateurs ont dénoncé les mauvaises conditions qui prévalent aussi bien dans les campus qu'à l'intérieur des cités universitaires, et ont rappelé que des mouvements de protestation ont été organisés dans certaines régions du pays comme Khenchela, Batna, Oum El-Bouaghi et Jijel. Ils ont également relevé “la prolifération des fléaux sociaux du fait de la mixité dans les résidences universitaires”, d'où la nécessité, selon les conférenciers, du renforcement de la sécurité à l'intérieur de ces dernières. “C'est à cela que L'Ugel s'attellera”, a lâché un des animateurs. R. M.