Les travailleurs de l'Institut national de formation supérieure de sages-femmes de Tizi Ouzou sont en grève depuis hier. Un débrayage de trois jours a été décidé par la section syndicale, affiliée à l'UGTA. Les adhérents espèrent, par cette action, débloquer la situation et sortir de l'impasse en faisant entendre leurs revendications. Les grévistes souhaitent, dans une déclaration rendue publique, "la promulgation du statut de l'institut qui traîne déjà depuis deux ans, et ce, afin de permettre le déblocage des carrières des travailleurs, notamment la création de postes supérieurs, la promotion, le recrutement...". L'autre point revendiqué par ces employés, "l'intégration des travailleurs de l'institut qui exercent à temps partiel et dans des postes permanents à temps plein. Au moment où nous célébrons le 59e anniversaire du déclenchement de notre légendaire Révolution, les enfants et les petits-enfants de nos glorieux martyrs vivent toujours dans la précarité et l'injustice sociale contrairement aux objectifs de cette même Révolution", lit-on dans le document. En dernier, ils réclament "la généralisation de la prime de contagion à tout le personnel de l'institut, à l'instar des professeurs de l'enseignement paramédical (PEPM) du même établissement". Tout en s'ouvrant au dialogue, la section syndicale dénonce au passage "la politique de ‘diviser pour régner'et ‘de deux poids deux mesures', de la tutelle et son attitude méprisante à l'endroit des travailleurs des corps communs de l'institut". K.T Nom Adresse email