La commission d'inspection, chargée spécialement par le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Tahmi, pour enquêter sur le scandale de la Fédération algérienne de karaté-do (FAK), a débuté son travail mercredi passé. Pour ce faire, l'inspecteur général de la tutelle a désigné trois personnes pour cette mission, dont M. Bara et la sœur du ministre Tahmi. Ces trois personnes désignées ont commencé à enquêter avec les responsables de la FAK, entre autres le président et les membres du bureau. En effet, l'enquête menée par le MJS avance bien dans la mesure où plusieurs éléments (des preuves) ont atterris dans le bureau de M. Tahmi, entre autres la lettre adressée par quatre arbitres internationaux, qu'on en a évoquée dans notre précédent supplément de Liberté, et aussi la révélation de M. Saïd Kermiche, un autre arbitre international, dans la presse nationale cette semaine. Ensuite, et après avoir terminé l'inspection, et suite aux résultats, des décisions vont être prises à l'encontre des responsable de ce scandale. Pour rappel, un grand scandale a secoué la fédération du karaté-do algérien. En effet, l'équipe nationale de karaté-do s'est déplacée le mois de novembre dernier, à Guadalajara, en Espagne, pour participer au championnat du monde des jeunes catégories. Jusque-là tout est normal, mais la délégation algérienne était composée de 76 membres, dont 33 athlètes au lieu de 47 personnes mentionnés dans le dossier de sortie signé par le ministère de la Jeunesse et des Sports. À cela s'ajoute le fait que les critères de sélection de quelques athlètes n'ont pas été respectés pour cette compétition, puisque le champion du monde Guerni Amar et le champion d'Afrique Boudis Mohamed ont été écartés. Alerté, le MJS décide d'ouvrir une enquête. Lors de son passage au forum de Liberté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, s'est prononcé sur cette affaire : "Nous n'avons pas assez d'éléments pour donner plus de détails sur cette affaire, mais ce qui est sûr, c'est qu'une enquête est en train d'être menée, et si les personnes concernées sont coupables, on ne va pas être indulgents, c'est certain." S. M. Nom Adresse email