Le groupe français Alstom semble bien installé en Algérie. Pour preuve, le groupe français continue de rafler des contrats dans les projets algériens de réalisation de tramways. Le dernier en date concerne la réalisation du tramway de Sétif, qui lui a été attribuée dans le cadre d'un groupement avec le turc Yapi Merkezi pour un montant de 380 millions d'euros. Le délai de réalisation a été fixé à 44 mois. Le tramway de Sétif est le cinquième qui sera équipé par Alstom. Le groupe français a déjà obtenu les contrats des tramways d'Alger, d'Oran, de Constantine et d'Ouargla. Après avoir remporté ces contrats pour la construction et la maintenance des tramways, le constructeur français s'assure ainsi une position de choix pour bénéficier de l'essor annoncé du tramway en Algérie. Pour ce faire, le groupe français a lancé la réalisation d'une usine d'assemblage de rames de tramways à Annaba, en partenariat avec Ferrovial. Objectif : produire des rames en Algérie, avec un taux d'intégration initial de 15%, pour équiper les futurs tramways algériens. Alstom était également en charge depuis 2004 de l'électrification des 300 km de voies du réseau ferré de la banlieue d'Alger, un contrat de 400 millions d'euros. Autres contrats obtenus par le géant français : la signalisation de la nouvelle ligne ferroviaire de 100 km entre Saïda et Moulay Slissen pour 100 millions d'euros et la signalisation d'une ligne ferroviaire de 140 km entre Mechria et Demouche dans le sud-ouest du pays pour 30 millions d'euros. La stratégie algérienne du groupe français a fini par payer. Depuis 2004, Alstom décroche contrat après contrat en Algérie. De tous les grands projets de transport lancés par le gouvernement, seule la réalisation du métro d'Alger a échappé à Alstom. S. S. Nom Adresse email