Tamanrasset: Quatre cambrioleurs neutralisés Agissant sur des renseignements sûrs, les éléments de police judiciaire relevant de la troisième sûreté de daïra de Tamanrasset ont démantelé, récemment, une association de malfaiteurs composée de 4 individus, spécialisés dans le vol par effraction et la violation de domicile. Des sources officielles indiquent que les quatre malfrats, dont l'âge oscille entre 20 et 25 ans, sont impliqués dans plusieurs affaires de vol enregistrées dans la ville de Tamanrasset. L'enquête et les investigations enclenchées suite à une multitude de plaintes déposées par les victimes ont ainsi débouché à l'interpellation des mis en cause en flagrant délit de vol d'une maison à la cité Mouflon, non loin du centre-ville. Cette opération s'est ainsi soldées par la récupération de plusieurs objets volés, affirment nos sources. Différés au parquet, deux accusés ont été mis en détention préventive tandis que les deux autres ont bénéficié d'une citation directe. RABAH KARECHE EL-AFFROUN: Disparition sensible des anciens militants de la cause nationale L'année qui marque, 51 ans après, l'an 1 de l'Algérie indépendante, tire sa révérence ; nombreuses et nombreux sont les anciens militants de la cause nationale qui se sont éteints à l'orée du cinquantenaire. Agés, fatigués, malades ou désabusés mais toujours bon pied, bon œil, ils symbolisaient la résistance à la puissance coloniale, la mémoire vivante d'un pan important de l'histoire d'El-Affroun. Ils ont connu les arrestations avec leurs interrogatoires musclés, l'emprisonnement, la torture, et pour certains, l'exil. Nombreux sont ceux qui sont restés muets jusqu'à la fin de leur vie sur leurs exploits, leurs sacrifices. 50 ans après, on attendait des témoignages de chacun d'eux, chacun représentant un parcours différent. Mais ils ont quitté ce monde sans laisser de traces écrites et parfois même verbales. Les mêmes individus étaient invités lors des commémorations officielles des dates du 5 juillet et du 1er novembre ; les autres étaient oubliés, ou avaient délibérément préféré se mettre en retrait, loin des feux de la rampe et des hommages suivis de repas copieux servis gracieusement, estimant qu'ils avaient œuvré par devoir pour leur pays sans besoin d'aucune reconnaissance. A l'approche du cinquantenaire de l'Indépendance commémoré une année entière à travers tout le pays, ils sont partis sans bruit, jetant la consternation dans la ville où ils constituaient des repères. Parmi eux, la moudjahida hadja Hamama, veuve Mohamed-Hacène décédée à l'âge de 103 ans, qui perdit son époux, ses trois garçons, son gendre ainsi que trois des frères de ce dernier, morts au champ d'honneur ; Ahmed Benbrahim, Kamel et Fatma-Zohra Benzohra, Achour Ramdane, hadj Abdelkader Amar-Cherif, hadj Ahmed Ameur, Larbi Hammouda ou, plus récemment, hadj Mohamed Bourahla, hadj Ahmed Saïfoune, hadj Omar Sahraoui, hadj Boualem Chachoua, et Ahmed Kebaïli, l'ancien cycliste de renom... Les années 2012-2013 marquent avec la disparition de nombreux militants de la cause nationale, la fin d'une ère. Le nombre des survivants s'est, aujourd'hui, considérablement réduit. Ils représentent un mythe fondateur et non moins précieux. Fatiha Seman Nom Adresse email