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APRÈS L'ANNONCE DU BOYCOTT DU SCRUTIN PAR LE MSP
Vers une présidentielle sans les islamistes
Publié dans Liberté le 27 - 01 - 2014

C'est une grande première ! La présidentielle du 17 avril prochain se tiendra en l'absence de tout candidat islamiste. Pour cause, les grands partis de la mouvance islamiste, comme le Mouvement pour la société de la paix (MSP) d'Abderrezak Makri, le Parti pour la justice et le développement (PJD) d'Abdallah Djaballah, le Front du changement d'Abdelmadjid Menasra, ou encore Ennahdha de Mohammed Dhouibi ne sont pas du tout tentés par la présidentielle du 17 avril prochain. Symbole de l'entrisme politique, le parti créé par le défunt Mahfoudh Nahnah a pris part, depuis sa naissance, à tous les rendez-vous électoraux dans l'objectif de tisser sa toile dans la société et surtout mettre le grappin sur la moindre parcelle de pouvoir.
Le "participationisme'' est à ce point inscrit dans l'ADN du parti que son président Abderrezak Makri, à l'annonce du boycott de la prochaine présidentielle, s'était exclamé : "C'est une journée historique pour l'Algérie, la démocratie et la classe politique !" Avant lui, d'autres leaders islamistes ont déjà fait montre d'un grand désintérêt à l'égard du prochain scrutin. Dans un entretien accordé, le 21 janvier, au quotidien arabophone Al-Hadath, Abdallah Djaballah s'est dit prêt à lancer un appel au boycott du rendez-vous du 17 avril. "Si j'étais sûr d'être entendu, j'appellerais au boycott de cette élection", a-t-il assuré non sans réitérer son opposition à un quatrième mandat pour Bouteflika. Quelques jours auparavant, il avait même exhorté tous les acteurs politiques à bouder la présidentielle et à laisser l'actuel locataire du Palais d'El-Mouradia seul face aux urnes. Abdelmadjid Menasra, lui, a déploré "le flou total" qui entoure l'élection présidentielle et a exhorté le président Bouteflika à renoncer à son ambition de prétendre à un nouveau bail à la tête de l'Etat. Des déclarations pessimistes peuvent bien pousser Menasra à joindre sa voix à celle du président du MSP qui peut aussi gagner à sa position son partenaire islamiste au sein du fameux groupe des 19, Mohamed Dhouibi d'Ennahdha. Si donc les islamistes étaient toujours présents, directement, en ayant un candidat, ou indirectement, dans toutes les élections présidentielles passées, ce ne sera pas le cas à l'occasion de celle du 17 avril prochain. Une attitude de défiance tout à fait inédite, surtout qu'elle intervient dans un contexte régional très favorable aux islamistes qui ont pu s'emparer du pouvoir en Tunisie comme en Egypte même si, dans ce dernier pays, l'armée a mis fin au règne éphémère du président Mohamed Morsi et, partant, des Frères musulmans. La douche écossaise des élections législatives et locales de 2012 a-t-elle servi de piqure aux islamistes algériens qui se sont rendus à l'évidence de l'impossibilité de réaliser leur ambition politique au travers du jeu électoral ? Ce n'est pas exclu. Surtout que la proposition de confier la gestion de l'élection présidentielle à une commission indépendante à la place du ministère de l'Intérieur, mise d'abord sur la table par le RCD, qu'ils la fassent la leur, a été tout bonnement ignorée par le gouvernement.
Dépouillé de la légitimité démocratique avec le boycott du RCD et probablement celui du FFS ainsi que la présence islamiste, le scrutin présidentiel d'avril est assurément mal parti.
A. C.
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