Le Front des forces socialistes (FFS) persiste à entretenir le flou sur sa position par rapport à la prochaine échéance électorale. Alors que l'essentiel des partis et des personnalités ont exprimé leur position, tandis que d'autres ont présenté des candidats d'autant que la date d'expiration pour le dépôt de candidatures expire demain, le FFS ne se prononce ni sur la participation, ni sur le boycott, encore moins sur un éventuel soutien de quelques candidats, maintenant qu'il est acquis qu'il n'a pas de temps pour présenter son propre candidat. À peine annonce-t-il qu'il boycottera la session de printemps du Parlement qui s'ouvre aujourd'hui. Dans un communiqué rendu public hier et signé par Ahmed Bettatache, le FFS relève que "cette session intervient dans une conjoncture critique marquée par la fermeture du champ politique et l'étouffement des libertés d'expression, de rassemblement et de manifestation", dans une allusion à l'interdiction de rassemblement opposée aux citoyens qui ont vainement tenté samedi de manifester contre le quatrième mandat. Le FFS "réitère son attachement aux libertés démocratiques, fondement de l'exercice politique", note le texte. Concernant la session parlementaire d'aujourd'hui, le FFS relève qu'elle "est protocolaire, avec un agenda à blanc", tandis que le "gouvernement s'entête à ne pas présenter la déclaration de politique générale, comme le stipule la Constitution". Enfin, vu ses propositions de loi rejetées par le bureau de l'APN, comme celle sur les victimes de 1963 et 1965, "une attitude hostile" qu'il dénonce, le FFS soutient que le "parti poursuivra son combat pour réhabiliter toutes les victimes pour la démocratie, la liberté et la dignité". Le FFS annonce pour aujourd'hui une rencontre à Constantine, qui sera suivie par des sorties à travers plusieurs wilayas du pays. K. K. Nom Adresse email