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Rachid Nekkaz, ange ou démon ?
Publié dans Liberté le 28 - 03 - 2014

Rachid Nekkaz, l'ex-candidat à la candidature der la présidentielle du 17 avril, suscite plus de la curiosité que de l'intérêt. Son nom est lié, depuis sept ans, à un terme : « élection » (présidentielle française 2007 et 2012, municipales française 2008, législative 2013). Si auparavant c'était plus une histoire « hexagonale », depuis quelques mois c'est devenu une « affaire algérienne ». Sa dernière « bravade », effectuée jeudi passé, pas loin du siège du Conseil constitutionnel, n'a fait que confirmer le statut dans lequel il s'est mis depuis (déjà trop) longtemps, celui d'un trublion. Récapitulatif d'une journée « politique ».
Un « trottoir » pour une « action clandestine »
Il y a quelques jours il avait annoncé sur sa page Facebook qu'il allait animer une conférence de presse « ouverte » devant le siège du Conseil Constitutionnel à El Biar (Alger). Le rendez-vous était pris à 15h, mais elle n'a pu se tenir qu'environ 45 minutes après. Pour les services de sécurité pas question de regroupement devant le CC.
Rachid Nekkaz a dû négocier avec eux un « espace ». Finalement il obtiendra une partie d'un trottoir, à une cinquantaine de mètres du lieu initialement prévu. Il anima ainsi sa conférence de presse clandestine devant une trentaine de personnes, dont la plupart étaient des journalistes. Mais où étaient ses pseudos centaines de « partisans » qui l'entouraient lors de son « regroupement » devant la Grande Poste d'Alger, le 08 mars dernier ?
En tout une dizaine de personnes sont venus ce jeudi pour le soutenir et scander son nom. Pour la plupart des jeunes, la vingtaine environ, dont exactement trois représentantes de la gent féminine.
Un poste contre un soutien
Parmi les sujets qu'il aborda devant les journalistes il y avait sa proposition d'un « gouvernement d'union nationale » dans lequel il se dit prêt à y entrer «pour apporter ma modeste contribution ». L'ex-candidat à la candidature à la présidentielle pose néanmoins ses conditions, qui se résument pour lui en « trois principes ». Selon lui, ce « gouvernement d'union nationale » doit représenter « l'ensemble des régions d'Algérie », « l'ensemble des tendances politiques du pays, des islamistes jusqu'au FFS, soient représentées », et « l'ensemble des générations, c'est à dire à la fois, les jeunes et les vieux ».
Pour Rachid Nekkaz même l'ex-FIS peut être inclus dans "son" gouvernement d'union nationale « dès lors qu'ils ont une autorisation du ministère de l'intérieur ».
Mais des six candidats à l'élection présidentielle qui soutiendra-t-il ? Au courant de la semaine il avait oublié sur sa page que lors sa conférence de presse du jeudi il allait divulguer son « choix ». Visiblement il a oublié le thème essentiel de son « action ». Jouant sur un pseudo suspense qu'il crée En lançant un message pour le « futur président », il précisera que" la porte est ouverte". Une manière de proposer ses "services" d'ici le 17 avril. D'ailleurs
MJC, le parti des « J'aime »
Son annonce « phare » du jour était celle de « mettre en place un parti politique qui s'appelle le Mouvement pour la Jeunesse et le Changement, MJC». Pour réussir son objectif il demande le soutien de « 100 000 algériens ». Comment avoir ce nombre ? Pour Rachid Nekkaz ce sera via la toile.
« Nous avons créé un site internet sur Facebook, et déjà 12 000 soutiens ». Faire l'amalgame entre un réseau social et un site internet est plutôt surprenant de la part d'une personne qui a fait fortune grâce à la bulle...internet.
L'autre « anomalie » est le fait de considérer les "j'aime" sur une page Facebook comme des "soutiens politiques". Les 100 000 « voix » attendues équivaudraient donc à des clics de souris. Une bien étrange conception de la politique.
Mais il y a quand même un « hic ». D'où a-t-il ramené le chiffre de 12 000 soutiens ? Sur sa page Facebook « Rachid Nekkaz » le nombre de « J'aime » est de plus de 257 000. Si on devait prendre en compte le groupe créé sur facebook au nom du MJC, jusqu'à ce vendredi matin il n y avait que 73 membres.
Ghardaïa
Rachid Nekkaz ne compte pas lâcher ni la politique ni Ghardaïa. Il s'était déjà distingué il y a quelques semaines par son « aventure » dans la ville dont les images avaient fait le buzz sur la toile, et visiblement il ne compte pas s'arrêter là. Ce jeudi il a annoncé qu'il sera le lendemain sur place pour « faire une prière pour la paix », en précisant que les 10 000 policiers et gendarmes pour garantir la sécurité « n'est pas une solution ».
EnnaharTV pour cible
Evidement Rachid Nekkaz ne pouvait pas éviter de revenir sur sa rocambolesque histoire de dépôts des bulletins de signatures et la fameuse « disparition » de son véhicule.
Il réaffirme haut et fort qu'en plus des témoins, il y avait deux chaines de télévision privées, en l'occurrence « EnnaharTV » et « AtlasTV », qui auraient « filmé » l'entrée de la voiture au siège du Conseil constitutionnel. Il n'omettra de lancer des accusations. La première contre le Conseil constitutionnel qui cacherait, selon lui, les images des caméras de surveillance « qui montrent que le véhicule est bien entré et dedans les bulletins ». Il ajouta qu'il y avait également les images prises par EnnaharTV qu'elle a refusé de diffuser, selon Rachid Nekkaz après, avoir reçu un « appel ». Encore une fois, il ne donnera pas plus de détails.
Il reviendra sur ses « aventures » hexagonales avec son autre rocambolesque histoire de candidature à l'élection présidentielle française de 2007 où, à l'époque déjà, il criait à la "hogra" pour un vol d'un micro-portable.
Cette « aura » que veut se donner le néo-homme politique algérien, et ce suspense autour d'un éventuel soutien à un candidat est basée finalement sur quoi ? sur des images publiées sur Facebook, sur 62 000 bulletins de signatures que personne n'a vu, et sur 62 000 bulletins de signatures que personne n'a vu, et sur des « millions d'Algériens » qui lui feraient « confiance » que personne n'a rencontré.
Avec l'annonce de la future création de son parti, Rachid Nekkaz va surement encore faire parler de lui. Déjà il ne laisse personne indifférent.
Des signatures que personne n'a vu, des millions que personne n'a entendus, et le tout Une guerre des chiffres qu'il met au devant et toujours avec rien de palpable.
S.K
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