Le général à la retraite Mohamed-Tahar Yala a appelé à voter massivement... en faveur du candidat Benflis pour barrer la route au système et aux tenants du pouvoir. Après qu'il eut appelé à une transition et vu que, selon un communiqué qu'il a rendu public hier, le processus ira jusqu'à son terme, il ne reste, a estimé celui qui s'est retiré de la course, que la participation au scrutin comme dernier recours pour "mettre fin au pouvoir de ce clan qui a pris tout le pays en otage". Même s'il dit comprendre les légitimes raisons des appels au boycott, l'ancien officier supérieur de la Marine nationale estime que cela peut engendrer une abstention dont profitera le pouvoir actuel. Il en profitera pour organiser la fraude et "continuer son œuvre de destruction du pays". Il joint ainsi sa voix à celle du président Zeroual qui a appelé le peuple à voter massivement "pour rejeter le pouvoir de ce clan et ouvrir la voie à une véritable transition démocratique". Et seul le candidat Ali Benflis est capable de mener cette transition dans le cadre du dialogue national sans exclusive. Il a appelé d'ailleurs à faire du 17 avril "une révolution morale" pour se libérer comme a été celle du 1er Novembre 1954. "le peuple algérien est de nouveau convoqué par l'histoire", est-il précisé dans le document. Il a justifié le choix du candidat Benflis pour ses engagements à rassembler tous les Algériens que le clan au pouvoir a divisés, sa capacité à enclencher le changement tant réclamé par la majorité des Algériens. Cela a été prouvé, selon lui, par l'affluence des citoyens dans ses meetings. Ce qui est un signe d'adhésion à sa candidature et à son programme. Parallèlement, il a démonté l'argumentaire du clan au pouvoir et dénoncé ses dérapages, sa mauvaise gestion et les périls dans lesquels il a mis le pays. L'élection de Benflis ouvrirait de nouvelles perspectives pour le pays et est porteuse "d'une nouvelle espérance pour bâtir une civilisation florissante au sud de la Méditerranée", a-t-il conclu. D. B. Nom Adresse email