Le wali de Bouira, Nacer Maaskri, a effectué, lundi, une visite d'inspection sur le terrain. Le pôle urbain comporte pas moins de 1422 logements sociaux locatifs et plusieurs infrastructures telles que la mosquée, le lycée, des écoles primaires, un centre sanitaire, une sûreté urbaine, une antenne de la protection civile. Le wali a constaté le retard dans l'exécution des travaux par les entreprises. Ces dernières rejettent la responsabilité sur l'administration, tel le retard dans les branchements en énergie électrique, et ce, afin de faire fonctionner leurs engins. Le wali souligne que le branchement sera fait dans les normes, sans précipitation, à la charge des entrepreneurs de se doter de leurs propres moyens adéquats, comme font les entreprises étrangères. Le problème du déplacement de la ligne électrique MT a freiné le démarrage des travaux de certains blocs. Certains entrepreneurs n'ont pas encore reçu les plans. Le transfert de la conduite d'eau vient s'ajouter à toutes ces entraves. Le wali a instruit les services de l'OPGI d'organiser une réunion en urgence en présence de tous les acteurs afin de levers toutes les réserves administratives et se lancer dans la réalisation. "Cela ne peut pas durer. Il faut trouver des solutions à tous ces problèmes dans un délai très court qui ne peut dépasser la demi-journée. Je veux que tout soit réglé lors de la réunion", ordonnera-t-il. Au niveau du projet des 50 logements de l'université, les travaux de viabilisation n'ont pas encore démarré. Ils ont été pris en charge par la DUC pour plus de 17 milliards de centimes. Par ailleurs, plusieurs malfaçons ont été découvertes à l'intérieur des logements. Au niveau du pôle universitaire, les travaux de réalisation de la cité des 1000 et 2000 lits avancent au ralenti. Le problème de la main-d'œuvre est posé. "Je veux que les travaux avancent. Mettez vos équipes en 3x8. Je ne veux pas voir une personne par équipe", a conclu le wali. A. D Nom Adresse email