Le doyen des présidents de club de football algériens, Mohand-Cherif Hannachi, a été le premier à adopter l'idée du plafonnement des salaires des joueurs de foot, lors d'une réunion des présidents de club en 2013. Il est également parmi ceux qui défendent son application. Ainsi, la Ligue nationale et la fédération se sont mises d'accord pour l'exécution de cette démarche à partir de la nouvelle saison 2014-2015. Le patron de la JS Kabylie part du principe que les clubs vivent des problèmes financiers depuis l'adoption du professionnalisme. Ainsi, des clubs rencontrent des difficultés pour atteindre la fin de saison et répondre aux exigences salariales des joueurs jugées exorbitantes. "Vu les salaires aujourd'hui, on ne peut répondre aux exigences des joueurs. Il n'y a pas d'argent, les clubs ont du mal à trouver une source financière qui assurera le bon déroulement de leur travail. Il y a des clubs qui sont, aujourd'hui, des sociétés, c'est au-delà de nos capacités", a fait savoir le président Hannachi. À l'occasion de la rencontre avancée de la dernière journée du championnat national entre l'USM Alger et l'ES Sétif, les joueurs des deux équipes, profitant de la présence du ministre du Commerce, Amara Benyounès, et du ministre des Sports, Mohamed Tahmi, au stade de Bologhine, ont observé une grève de 5 minutes, en guise de protestation contre l'adoption de la loi du plafonnement des salaires des joueurs, un geste que Hannachi a qualifié de "très grave". Pour le président kabyle : "Ce n'est pas aux joueurs de l'USMA ou de l'ESS de décider, la plupart des joueurs sont en litige avec leurs clubs, on ne pourra jamais les payer à ce prix-là, malheureusement il n'y a plus d'argent", a-t-il conclu. A. I. Nom Adresse email
