La conférence de la CPLTD devant se tenir initialement le 7 juin est reportée au 10, a annoncé, hier, Abderrezak Makri dans un point de presse. Cette conférence abordera toutes les questions et tous les dossiers importants dont la Constitution, l'information, les libertés et l'énergie, a encore indiqué le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) Abderrezak Makri. Composée des partis du Front pour la justice et le développement (FJD), du MSP, du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), de Jil Djadid et du Mouvement Ennahda ainsi que de M. Ahmed Benbitour, la CPLTD a adopté, hier, dimanche, "la plateforme de la conférence", a indiqué un communiqué distribué au siège du MSP. Selon la même source, "les invitations seront adressées aux personnalités et aux représentants des partis à partir de dimanche", précisant qu'une "commission mixte de supervision de la conférence nationale sera constituée". M. Makri a confirmé "la non-participation du MSP aux consultations sur la révision de la Constitution qui se dérouleront sous la direction du ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia". Quant à la participation de l'ancien président Bouguerra Soltani, M. Makri a indiqué que le parti a appris par les médias, que M. Soltani a été invité à prendre part à ces consultations. "La décision du boycott concerne tous les militants du MSP", a-t-il dit ajoutant : "M. Soltani a été informé de la position du bureau national du MSP." M. Makri a critiqué, par ailleurs, le contenu du projet de révision constitutionnelle qui ne tient pas compte des revendications de la classe politique concernant, notamment, la nature "du régime politique", ajoutant que la "parité hommes-femmes au Parlement et dans les assemblées élues n'a jamais été la revendication de la classe politique". M. Makri a, enfin, affirmé que l'opposition était "aujourd'hui sérieuse et raisonnable et place l'unité, la stabilité et la sécurité du pays au-dessus de tout". R. N./APS Nom Adresse email