Les Subsahariens qui ont investi en force les principales villes de la wilaya de Skikda, à l'instar des autres villes du pays, ont refusé de rejoindre le centre d'accueil pour la rupture collective du jeûne. Après avoir donné leur accord pour rejoindre le centre de la formation professionnelle de Merdj-Eddib, où la direction de l'action sociale et de la solidarité leur réserve quotidiennement 200 repas complets pour la rupture du jeûne, outre un staff médical avec ambulance, aucun des Subsahariens n'a rejoint le centre, et cela trois jours de suite durant, depuis le début du mois sacré. Ce qui a obligé les initiateurs de cette action de bienfaisance à leur servir les repas au niveau des lieux de leur fréquentation, à savoir la gare routière et les principales rues, où ils préfèrent s'adonner à la mendicité. L'opération a ainsi été annulée, après trois jours pour éviter de jeter ces repas. Les subsahariens qui ont investi les rues commerçantes trouvent leurs comptes en exerçant la mendicité en utilisant des enfants en bas âge dans des conditions sanitaires lamentables. Ils s'exposent aussi aux dangers de la route, car des ribambelles d'enfants n'hésitent pas à interpeller les automobilistes sur la route pour demander l'aumône. A. B Nom Adresse email