Les quantités collectées au niveau des CCLS au 23 juillet étaient de 470 300 q de blé dur, 205 633 q de blé tendre et 198 605 q d'orge, soit un total de près de 900 000 q, pour une prévision globale de 2,4 millions de quintaux. La campagne moissons-battages tire à sa fin dans la wilaya d'Oum El-Bouaghi. La moyenne des rendements a été de 14 q/ha et des rendements de pointe (pics) de 49 q/ha pour le blé dur, 51 q/ha pour le blé tendre et 37 q/ha pour l'orge ont été enregistrés. Selon les services agricoles de la wilaya, les quantités collectées au niveau des CCLS au 23 juillet étaient de 470 300 q de blé dur, 205 633 q de blé tendre et 198 605 q d'orge, soit un total de près de 900 000 q. Il demeure entendu qu'on ne doit pas confondre collecte et production, la collecte représentant la quantité qu'on livre à la CCLS pour être payé en contrepartie. On apprend ainsi que la DSA avait tablé, avant la campagne, sur une production, toutes variétés confondues, de 2,4 millions de quintaux, pour une superficie emblavée de 180 000 ha. Le paiement des producteurs livreurs par les CCLS se poursuit. Ainsi, pour celle d'Oum El-Bouaghi, couvrant la région est de la wilaya, 3 405 agriculteurs ont été payés, représentant un décompte de plus de 171 milliards de centimes. Ceci alors que pour la région de Aïn M'lila, qui couvre la partie ouest de cette même wilaya, le décompte a été de 107 milliards de centimes pour 1 240 agriculteurs. L'attente devant les guichets de la BADR aura été malheureusement longue pour ceux-ci, à Aïn Fekroun et Oum El-Bouaghi notamment. Selon le directeur de l'agence d'Oum El-Bouaghi, Khedaïria Mohamed Mouldi, "il y a en ce moment une forte pression sur nos services, avec les pensions (régime français), les salaires, les paiements CCLS, le change, en plus de la vérification préalable concernant les crédits agricoles, nous effectuons en moyenne 1 200 opérations/jour, donc on ne bloque personne, on fait de notre mieux, il n'y a pas de manque de liquidités". Des sinistres ont également marqué cette campagne. Des centaines d'hectares ont été affectés par la grêle, qui a détruit 750 ha de blé dur, 130 de blé tendre, 450 d'orge. Les incendies ont ravagé 92,5 ha de blé dur, 31 ha de blé tendre, 19 ha d'orge. Il faut noter que pas moins de 45 000 ha entre blé, orge et avoine ont été reconvertis en fourrages. Aujourd'hui, la collecte d'orge n'a atteint que 198 605 q, ce qui est très peu, lorsque l'on sait que les superficies récoltées s'élèvent à 79 831 ha, avec une moyenne de rendement de 16 q/ha, soit plus d'un million de quintaux. Il se trouve que beaucoup de producteurs éleveurs préfèrent garder leur production pour leur cheptel et pour les semences, d'autres par contre l'écoulent à 2500 DA, 2600 DA, voire 3000 DA le quintal sur le marché libre, sans avoir à payer les charges de transport, à subir les files d'attente devant les CCLS et échapper, pour certains d'entre eux, aux déductions en cas de crédit agricole ou de crédit fournisseur. Pourtant, la DG de l'OAIC a décidé d'une mesure compensatoire pour la collecte des semences d'orge (traçabilité). Un dispositif qui s'adresse aux agriculteurs ayant bénéficié de semences certifiées et qui ont retenu des quantités d'orge pour les besoins d'alimentation de leur cheptel. Il consiste à la proposition de compenser en orge d'importation (ration) à hauteur des quantités livrées par les agriculteurs qui adhèrent au nouveau programme de traçabilité. Signalons que l'OAIC achète l'orge de production à 2500 DA/q et vend l'orge de consommation à 1550 DA. Cette campagne a connu par ailleurs certains problèmes, comme le manque de main-d'œuvre, son coût élevé lorsqu'elle est disponible, la cherté des tarifs des moissonneuses-batteuses (4000 DA/h) et du travailleur sur la machine (entre 500 et 700 DA/h), du transport (50 DA le sac), le manque de conducteurs pour les moissonneuses-batteuses, alors qu'au niveau des CCLS, certaines de ces machines n'ont pas du tout été utilisées. B. N Nom Adresse email