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El-Azzouni invité à discuter du rôle des auto-écoles dans la réduction des accidents
Plaidoyer pour l'enseignement de la sécurité routière à l'école
Publié dans Liberté le 27 - 08 - 2014

Face à la recrudescence du nombre de victimes de la route, l'UGCAA lance une campagne de mobilisation à travers des rencontres régionales.
"En matière de sécurité routière, il faut arrêter d'incriminer les chauffeurs car ils sont, eux aussi, victimes de leur ignorance", a lancé Mohamed El-Azzouni, comme pour choquer l'assistance.
Celui qui a été, des années durant, "Monsieur sécurité routière" de la télévision publique plaide pour l'application de l'article 21 de la loi 87-09 qui régit l'introduction de l'éducation routière en milieu scolaire. "L'enseignement des règles de sécurité routière n'a jamais eu lieu parce que les textes d'application de cette loi n'ont jamais été publiés." El-Azzouni estime que "l'apprentissage des règles de sécurité routière doit se faire dès le jeune âge", pour que les futurs prétendants au permis de conduire soient responsabilisés.
Il était l'invité, hier, d'une conférence sur le rôle des auto-écoles dans la réduction des accidents de la route, organisée dans les locaux de l'Union générale des artisans et commerçants algériens (UGCAA). Pour lui, "les auto-écoles servent à former à la conduite d'un véhicule, non pas à éduquer les conducteurs".
Une douce musique chantée à l'oreille du président de la Fédération nationale des auto-écoles, M. Aoudia, également présent à ce débat. Il acquiesce et déroule son argumentaire sur le manque d'infrastructures, de personnels et de contrôle de la tutelle. "Cela fait des années que nous attendons l'ouverture de centres d'examen et l'aménagement de circuits homologués", dénonce-t-il. Comme les absents ont toujours tort, aucun autre son de cloche n'est venu lui faire écho puisqu'aucun représentant du ministère des Transports n'était présent à l'invitation de l'UGCAA. M. Aoudia continue donc son plaidoyer en pointant du doigt le faible nombre d'examinateurs. "Ils sont moins de 300 pour 7 800 auto-écoles et doivent couvrir plusieurs wilayas à la fois", dit-il, précisant que "le ministère des Transports a annoncé que leur effectif sera augmenté, dans les années à venir, pour atteindre les 500 ingénieurs". Une mesure qui permettra d'alléger le nombre d'examens par ingénieur et d'en optimiser l'efficacité. S'agissant des cas de permis "achetés", ce dernier avouera l'existence d'auto-écoles peu scrupuleuses, mais estime que "les premiers responsables sont les conducteurs qui choisissent la facilité".
Les chauffeurs de poids lourds : boucs émissaires ?
Tout au long des débats, Mohamed El-Azzouni se range du côté des conducteurs et se dit "contre le permis à points, tel qu'il est pensé par le ministère". Il dénonce l'arbitraire du choix du nombre de points à retirer par infraction et qualifie le permis vert de "casier judiciaire". "Le permis à points est un dispositif pédagogique qui sert à responsabiliser le conducteur en gérant son capital points", explique-t-il. El-Azzouni s'insurge, en outre, contre la diabolisation des chauffeurs de poids lourds et de transport de voyageurs. Il pointe du doigt les incohérences dans le mode d'obtention de ce permis. "Combien d'auto-écoles disposent d'un semi-remorque pour enseigner sa manipulation aux conducteurs ?", demande-t-il. "Très peu", avoue M. Aoudia. El-Azzouni suggère que les permis poids lourds relèvent de la responsabilité de l'Etat et que la présence du convoyeur soit obligatoire lors de longs déplacements.
"Pourquoi exige-t-on des années d'études pour un pilote d'avion et seulement un permis poids lourd pour un conducteur de bus alors qu'ils transportent, tous deux, des dizaines de vies humaines ?", s'interroge-t-il encore. De son côté, M. Belhadj-Meziane, représentant d'une association de victimes d'accidents de la route, a tenu à sensibiliser les médias présents sur l'absence de prise en charge de ce qu'il appelle "l'après-accident". "Les familles des victimes d'accidents de la route comme les blessés qui y survivent sont complètement délaissés et abandonnés à leur sort", dénonce-t-il. La sensibilisation reste, certes, un important volet, mais pour remédier au terrorisme routier, Il y a bien d'autres aspects à prendre en charge, tels que l'état des voiries, la signalisation routière, la lutte contre le commerce des pièces de rechange contrefaites et la mise en place d'un véritable plan de circulation, ainsi que l'aménagement d'espaces de parking.
A. H.
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