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Retour en France de trois djihadistes présumés
Cafouillage des services sécuritaires français
Publié dans Liberté le 25 - 09 - 2014

Trois djihadistes présumés, dont le mari de Souad Merah, la sœur du fameux "loup blanc" qui a fait baver le DRS français, DGSI et DGSE, au point de voir tous les services sécuritaires s'entremêler les pinceaux, sont rentrés chez eux en France sans être arrêtés.
Bernard Cazeneuve, le ministère de l'Intérieur, les attendait à Orly (Paris), ils sont descendus sur le tarmac de Marseille. Et la police, censée les cueillir à leur arrivée, n'était pas là. Pour expliquer l'"accueil" manqué des trois Français expulsés de Turquie, le ministre français de la police ne devait réagir que dans la soirée de mardi soir pour reconnaître ne pas avoir été informé à temps du changement de destination du vol des djihadistes présumés par les autorités turques.
Ce qui met en porte-à-faux toutes les assurances quant à une coopération infaillible sur les déplacements et activités de suspects terroristes, d'Etat à Etat et dans des cadres globaux, par exemple, au sein de l'Europol dont font partie Paris et Ankara. "Le ministère de l'Intérieur (français, ndlr) a dégainé un peu trop vite. Ils n'ont pas du tout été arrêtés. Ils sont dans la nature, prêts à s'expliquer, à être interrogés", a déclaré l'un des avocats des djihadistes présumés, Me Apollinaire Legros-Gimbert. Les services de Bernard Cazeneuve avait, en effet, indiqué en début d'après-midi de mardi, que "ces trois personnes, interpellées fin août en Turquie et soupçonnées d'appartenir à une filière de recrutement djihadiste, avaient été interpellées à leur arrivée à l'aéroport parisien d'Orly et placées en garde à vue" ! Cette déconnexion a suscité de l'inquiétude en France où l'on s'interroge sur les mesures anti-terroristes annoncées à grands coups de publicité, ainsi que sur l'efficacité du plan Vigipirate relevé par le Premier ministre Manuel Valls, l'ex-ministre de la police qui et a reconduit le tout sécuritaire de l'ex-président Nicolas Sarkozy, à son niveau dit "écarlate". Apparemment, les services français ne sont pas si coordonnés que ne l'affirment publiquement les ministres en charge de la sécurité. Quoi qu'il en soit, un ministre de la police au bas de la passerelle pour rien, avec des caméras pour immortaliser sa prise, n'a pas de quoi rassurer dans un pays au rouge par Daesh, Aqmi et divers autres groupes terroristes dans le Sahel saharien.
Les proies n'étaient pas arrivées comme prévu à Paris, a expliqué une source aéroportuaire d'Orly, parce que le commandant de l'avion dans lequel elles étaient censées monter avait refusé de les embarquer, en raison de l'absence des documents administratifs turcs nécessaires.
Une opération qui a tout l'air d'avoir été gérée à la légère, selon les experts de la lutte anti-terroriste.
Peu après le rendez-vous manqué, deuxième coup de théâtre : les avocats toulousains des présumés djihadistes assuraient qu'ils étaient bien arrivés en France, après avoir pris un autre avion. Selon leurs dires, eux-mêmes ont été surpris de ne pas avoir été interpellés à leur arrivée, dans l'aéroport de Marseille. Après le refus du pilote, les autorités turques ont en effet décidé de les renvoyer dans un autre avion à destination de Marseille. Les services français ont été informés par leurs homologues turcs de ce changement de vol après l'arrivée sur le sol français des trois ressortissants expulsés, s'est justifié le ministère français de l'Intérieur, pour expliquer que personne ne les attendait au pied de l'avion. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ils ont voyagé avec leurs passeports et ils n'ont pas été inquiétés par la police des frontières.
Les trois Français devaient ensuite se livrer eux-mêmes à la police.


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