Six djihadistes présumés de retour de Syrie ont été interpellés, mardi matin, à Strasbourg et placés en garde-à-vue, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Ce coup de filet dans le quartier de la Meinau a été effectué par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avec le soutien du Raid, sur commission rogatoire d'un juge d'instruction. Six djihadistes présumés de retour de Syrie ont été interpellés, mardi matin, à Strasbourg et placés en garde-à-vue, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Ce coup de filet dans le quartier de la Meinau a été effectué par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avec le soutien du Raid, sur commission rogatoire d'un juge d'instruction. "C'est une nouvelle démonstration de la détermination totale du gouvernement à lutter de toutes ses forces contre le terrorisme et l'embrigadement des jeunes dans la radicalisation violente", a déclaré Bernard Cazeneuve lors d'un point presse. Le gouvernement français a adopté, fin avril, un plan de prévention et de lutte contre les filières djihadistes. Il consiste, notamment, à fournir une écoute aux familles de jeunes séduits par des organisations violentes et à s'appuyer sur la coopération internationale. Le ministère de l'Intérieur estime actuellement à 285 le nombre de Français engagés dans le conflit en Syrie aux côtés des islamistes combattant contre le régime de Bachar al Assad, soit "une hausse de 75% ces six derniers mois". Le dispositif récemment mis en place par le gouvernement a permis d'enregistrer 24 signalements de Français tentés par le "djihad" en Syrie et de constater cinq départs effectifs. L'exode des jeunes Français désireux d'aller combattre en Syrie s'est accéléré avec le retour d'une première génération qui s'efforce d'embrigader ses proches, déclarait en février à Reuters le juge antiterroriste Marc Trévidic. "C'est une nouvelle démonstration de la détermination totale du gouvernement à lutter de toutes ses forces contre le terrorisme et l'embrigadement des jeunes dans la radicalisation violente", a déclaré Bernard Cazeneuve lors d'un point presse. Le gouvernement français a adopté, fin avril, un plan de prévention et de lutte contre les filières djihadistes. Il consiste, notamment, à fournir une écoute aux familles de jeunes séduits par des organisations violentes et à s'appuyer sur la coopération internationale. Le ministère de l'Intérieur estime actuellement à 285 le nombre de Français engagés dans le conflit en Syrie aux côtés des islamistes combattant contre le régime de Bachar al Assad, soit "une hausse de 75% ces six derniers mois". Le dispositif récemment mis en place par le gouvernement a permis d'enregistrer 24 signalements de Français tentés par le "djihad" en Syrie et de constater cinq départs effectifs. L'exode des jeunes Français désireux d'aller combattre en Syrie s'est accéléré avec le retour d'une première génération qui s'efforce d'embrigader ses proches, déclarait en février à Reuters le juge antiterroriste Marc Trévidic.