Nombreux sont les citoyens qui s'accordent à reconnaître que cette structure sanitaire rend d'énormes services aux plus démunis d'entre les patients qui y ont recours. Le service des urgences et imagerie dentaire, implanté au quartier Elysa de Annaba, qui est sans conteste l'un des services les plus sollicités du CHU Ibn-Rochd de Annaba, manque cruellement de moyens matériels. Nombreux sont les citoyens qui s'accordent à reconnaître, en effet, que cette structure sanitaire rend d'énormes services aux plus démunis d'entre les patients qui y ont recours. Ces derniers se disent notamment ravis par la chaleur de l'accueil et la courtoisie du personnel, médecins, infirmiers et agents, pour lesquels le vocable service public n'est pas un vain mot. "Je suis très satisfait des prestations de l'équipe médicale et du suivi de mon traitement depuis que j'ai été dirigé vers cette clinique. Le personnel activant ici peut se targuer d'avoir rétabli la confiance entre le citoyen et l'administration, en répondant aux besoins de celui-ci et lui faisant gagner du temps, sans jamais le mettre mal à l'aise", confie un retraité. Il est loisible de constater, par ailleurs, que la structure est consciencieusement entretenue sur tous les plans (peinture, vitrerie, carrelage et propreté). Cependant, l'absence de moyens et d'outils de travail incontournables représente un handicap majeur pour ses activités. A titre d'exemple, la clinique dispose d'un rétro alvéolaire, un appareil acquis depuis plus de six mois, et dont la durée de garantie vient d'expirer, mais qui n'a jamais été exploité par manque de clichés. Pis encore, même la salle d'imagerie, dotée d'un appareil radiographique panoramique d'une valeur de 6 millions de dinars, acquis tout récemment, n'est pas climatisée, alors que le poste d'opérateur reste vacant, ce qui a chamboulé tout le programme d'activités du service. Le technicien en charge de ce travail, qui fait le déplacement depuis l'hôpital Ibn Rochd rien que pour manipuler le matériel de radiographie, exerce dans des conditions archaïques et la qualité du service s'en ressent de manière parfois dramatique. La radiographie du service des urgences et imagerie dentaire offre ses services à raison de 150 DA seulement, contre 1500 DA chez les cliniques privées, apprend-on auprès du staff médical. Ce service est doté seulement de deux fauteuils de chirurgie, pour un total de sept chirurgiens-dentistes. Trois nouveaux fauteuils de chirurgie dentaire devaient être affectés, il y a plusieurs mois déjà, à ce service des urgences et imagerie dentaire, sur ordre du premier responsable du CHU Ibn-Rochd, mais ils n'ont pas encore été acquis, apprend-on des travailleurs. Ce qui a pesé lourdement, précisent-ils, sur le bon déroulement de la fonction de cette structure sanitaire, surtout lorsqu'on sait qu'entre 100 et 150 patients, souffrant de problèmes dentaires, sont traités quotidiennement dans la clinique. Le personnel signale que la salle de chirurgie dentaire vient à peine d'être dotée d'un climatiseur, un matériel plus que nécessaire en période de grandes chaleurs. "Le seul climatiseur dont disposait autrefois le service appartient personnellement au chef de service, lequel le met gracieusement à la disposition des travailleurs et patients", révélera une infirmière. Pour consolider l'image acquise d'une humanisation sans faille dans ce service, les travailleurs se sont mobilisés par leurs propres moyens pour réaliser un accès spécial pour les personnes handicapées moteurs. Un geste philanthropique fort louable au demeurant, qui en dit long sur le savoir-faire et l'humanisation du service des urgences et imagerie dentaire Elysa de Annaba.