Les responsables et spécialistes du sang ont appelé, hier, les jeunes à s'impliquer davantage dans les opérations de don de sang afin de garantir une “meilleure disponibilité de ce précieux liquide dans les hôpitaux”. S'exprimant lors d'une conférence de presse tenue à Alger, Hadj Cherif Ouhada, président de la Fédération algérienne des donneurs de sang, a exhorté les jeunes à “remplacer les vieux donneurs” qui arrivent à l'âge limite, soit 65 ans et dont certains ont atteint 200 dons tout au long de leur vie. Pour sa part, le directeur général de l'Agence nationale du sang (ANS), M. Kamel Kezal, a précisé que la célébration de la Journée mondiale du don de sang a vu, pour la première fois, en plus de son Agence, la participation de la Fédération des donneurs de sang, le Croissant-Rouge algérien (CRA) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). M. Kezal a rappelé, par ailleurs, que l'Algérie enregistre “300 000 dons de sang par an, soit un taux de 10 dons pour 1 000 habitants”, ce qui reste “dérisoire par rapport aux demandes des hôpitaux et centres de santé”, a-t-il estimé. R. N.