La gestion des œuvres sociales de l'éducation préoccupe le Satef. Dans une déclaration diffusée, hier, ce syndicat réitère l'exigence d'une commission d'enquête. “Une parodie d'enquête y a été diligentée en catamini, mais comme de coutume, l'enquête en question n'a été qu'une manœuvre pour déloger un groupe de prédateurs pour remplacer un autre plus conforme aux visées politiques et clientélisme de l'heure”, révèle la coordination locale du Satef. Elle ajoutera : “Après que des trous se chiffrant en milliards de centimes eurent été découverts, le scandale a été étouffé et les ex-responsables qui devaient rendre compte devant la justice, s'en sortent par simple démission par le truchement d'un compromis sauvegardant les intérêts de toute la famille des prédateurs des œuvres sociales qui reste maîtresse des lieux et de la manne”. Le Satef à travers ses dénonciations et son combat pour la “libération” des œuvres sociales, déclare qu'il n'a aucune visée quant à leur gestion “au contraire, il n'a de but que d'en placer la gestion sous la responsabilité de représentants élus par les travailleurs en toute démocratie et transparence pour leur intégrité et leur loyauté”. Tout en réclamant la dissolution de la commission de gestion concoctée par le SETE-Ugta, la tenue d'élections démocratiques dès la rentrée pour mieux gérer les œuvres sociales, le Satef exige “la traduction devant la justice de ceux qui sont à l'origine de malversations et leurs commanditaires”. Porter à la connaissance des travailleurs, les résultats de l'enquête menée, est également souhaitée par le syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation (Satef). A. T.