Le ministre saoudien de l'Intérieur, Nayef Ben Abdel Aziz, a indiqué que des centaines d'islamistes étaient détenus dans le royaume et exclut une extension de l'amnistie en faveur des radicaux repentis qui expire vers le 23 juillet, dans des déclarations publiées hier. “Pour les détenus, il y en a des centaines”, a déclaré à la presse le prince Nayef après avoir assisté lundi à une réunion du Majless Al-Choura (Conseil consultatif) saoudien consacrée à l'examen d'une série d'attentats, menés par des partisans d'Al-Qaïda depuis mai 2003. “Certains ont pris part aux actes (de violence), ils seront interrogés et jugés. D'autres ont été déjà condamnés et ils seront relâchés dès qu'ils auront purgé leur peine”, a-t-il ajouté. Le 23 juin, le roi Fahd a offert une amnistie aux activistes islamistes recherchés qui se repentiraient dans un délai d'un mois. Depuis, le ministère de l'Intérieur a fait état de la reddition de deux suspects. S'agissant de cette amnistie, elle “a fixé un délai d'un mois et il n'y a pas, à ma connaissance, d'autre délai après ce mois”, a-t-il dit. Par ailleurs, le ministre n'a pas été en mesure de confirmer que le Marocain Hussein Al-Hassaki, arrêté en Belgique le 1er juillet sous la suspicion d'implication dans des attentats, est le même Marocain figurant sur la liste des 26 suspects les plus recherchés en Arabie saoudite.