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“Il y a une grande symbolique…”
Un diplomate français revient sur la visite de Mme Alliot-Marie
Publié dans Liberté le 19 - 07 - 2004

Partenariat d'exception, accord-cadre, projets ambitieux… Les rapports n'ont jamais été aussi fraternels entre Paris et Alger.
L'alchimie de la diplomatie a fait cicatriser une large plaie restée sanguinolente 42 ans après l'indépendance. Les rapports passionnels semblent maintenant progressivement céder la place à un amour passionné entre la France et l'Algérie. À Paris comme à Alger, on y croit, en tout cas. Et on s'accroche à cet idéal qui lierait les deux pays pour le meilleur et pour le pire.
Un diplomate de l'Hexagone confie à Liberté que la visite — première du genre — de la ministre de la Défense française Mme Alliot-Marie marque “incontestablement un tournant” dans les relations des deux nations. “Il faut reconnaître que c'est une visite chargée de symboles, en ce sens que c'est la première fois qu'un ministre de la Défense vient en Algérie depuis l'indépendance. Cette fois, me semble-t-il, il existe une réelle volonté d'aller de l'avant, plus que jamais. Il y a à mon sens, une grande symbolique de voir Mme Alliot-Marie reçue au siège du ministère algérien de la Défense”. Notre diplomate en est convaincu. Et, en l'occurrence, il dit ne pas partager certaines lectures – sceptiques — faites par les médias algériens du partenariat que projettent d'établir les deux pays, mais il les respecte. Pour lui, le bilan des visites de Barnier et Alliot-Marie en Algérie est “positif”, et pour les deux pays. Il croit déceler une détermination des deux côtés à ne plus “rester prisonniers du passé pour ne pas hypothéquer l'avenir qui se construirait forcément ensemble”.
Le partenariat d'exception se justifie, d'après lui, autant par l'histoire que par la géographie. “Il y a tout de même des liens indéfectibles entre la France et l'Algérie qu'il va falloir fructifier via ce partenariat ambitieux à la mesure des attentes des deux peuples”.
Le conflit du Sahara occidental ne risque-t- il pas de tomber comme un cheveu sur la soupe ? Tout en reconnaissant que ce chaud dossier est loin de faire l'unanimité entre la France et l'Algérie, ce cadre de l'ambassade de l'Hexagone ne pense pas qu'il puisse freiner l'élan d'amitié et de coopération intense entre les deux pays. Il concède également que la position de la France à l'égard de cette question est historiquement liée à une “amitié traditionnelle” entre la France et le Maroc, en faisant remarquer que son pays n'est pas totalement contre la résolution du conflit sous les auspices des Nations unies.
La France peut-elle justement donner à l'Algérie plus qu'elle n'a donné au Maroc ? “On verra cela sur le terrain ; car au niveau des engagements, j'estime que les deux parties envisagent de bâtir quelque chose de solide et de sérieux”. Pour le fameux accord-cadre, notre interlocuteur précise que “l'idée est encore fraîche et qu'il va falloir la développer et la détailler à travers les discussions qui vont suivre prochainement”. Il faut donc s'attendre à des rounds de négociations entre les ministères des deux pays, à commencer par l'arrivée à la fin du mois, du ministre français de l'Economie et des Finances, Nicolas Sarkozy.
Une visite qui, d'après notre source, devrait déboucher sur une reconversion d'une partie de la dette algérienne.
Il y aura également des accords dans le domaine de la défense qui devront être signés avant 2005. C'est cela la quintessence de cet accord-cadre, qui revêt, aux yeux du diplomate français, “une signification hautement politique”.
Et le traité d'amitié ? “Çà, c'est la cerise sur la gâteau !” enchaîne le représentant de l'Etat français qui tempère cependant son optimisme en faisant référence à “la disponibilité des deux gouvernements à matérialiser tout çà”. Il tient cependant à noter que “le tabou est brisé”.
H. M.


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