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500 000 litres passent chaque jour au Maroc
Trafic à grande échelle de carburant aux frontières
Publié dans Liberté le 26 - 07 - 2004

Les autres pays limitrophes, le Mali, le Niger sont aussi de gros consommateurs de nos produits énergétiques.
Le Maroc continue de bénéficier de la perméabilité de nos frontières. Après la drogue et le cheptel, le trafic de carburants à large échelle prospère au profit de nos voisins. Et des réseaux de contrebande locaux. Ce sont 500 000 à 600 000 litres d'essence qui sont quotidiennement acheminés illégalement de l'Ouest du pays vers le Maroc. Soit plus de 100 millions de litres de carburants annuellement. C'est ce qu'a indiqué M. Remini, PDG de Naftal, en réponse à une question au cours de sa conférence de presse sur le bilan de cette filiale de Sonatrach, donnée, hier, en marge de la conférence des cadres de l'entreprise. Si l'on se réfère aux taxes, ce sont pas moins de 1 000 milliards de centimes qui échappent au fisc. Ce trafic, a ajouté le PDG, touche aussi la Tunisie. De manière générale, le trafic porte sur divers produits pétroliers. “Les pays limitrophes comme le Niger, le Mali et le Sénégal sont aussi de gros bouffeurs de nos produits énergétiques. On a retrouvé des bouteilles de gaz Naftal dans des centres enfûteurs au Niger, au Mali et au Sénégal”, a ajouté le patron de Naftal.
Comment un trafic d'une telle ampleur peut se développer alors que les frontières sont surveillées ? Pour le trafic de carburants vers le Maroc, la région de Tlemcen constitue la source de la contrebande. Les trafiquants s'approvisionnent auprès de stations-services de Tlemcen, de Maghnia et de Nedroma. Les véhicules sont aménagés spécialement pour ce commerce : double réservoir d'essence. Pour détromper la vigilance des douaniers et des garde-frontières, ils vont jusqu'à construire des pipes ou des canalisations de fortune. Mais comment avec des frontières fermées, autant de quantités peuvent passer ? Le goût, voire le besoin d'argent n'y est pas étranger. La complicité d' agents de contrôle explique le phénomène. “Comment voulez-vous avec des salaires de misère juguler la contrebande ?”, justifie un responsable. Il préconise le recensement des populations frontalières et le contrôle de l'origine des fortunes rapides dans ces régions. En un mot, de l'enrichissement illicite.
Pour le Pdg de Naftal, tant que les prix de l'essence sont plus chers au Maroc et en Tunisie, ce trafic persistera. En attendant, on institue le rationnement. Quant aux frontières sud, il y a un troc légal et illégal.
pÀ cela s'ajoute la contrebande pure et dure. On a affaire à des groupes armés de diverses nationalités dotés de véhicules rapides, connaissant le terrain et usant de Thurayas pour communiquer et se mouvoir. Au trafic de cigarettes dont les ramifications sont extrafrontaliers s'ajoute donc celui nouveau, des produits énergétiques dans le Grand-Sud.
À l'immensité des frontières, plus de 7 000 kilomètres, fait face l'insuffisance des moyens. Mais l'extension de tous ces trafics constituent outre les énormes pertes fiscales un gros problème de sécurité. Ce qui veut dire que les pouvoirs publics ont tout intérêt à juguler ces trafics à travers un renforcement des moyens et un “audit permanent” des services de contrôle. Sinon...
N. R.


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