Noujeim Hakimi, le coach de l'équipe national de tennis, a démissionné de son poste de premier responsable du staff technique national qu'il occupait depuis septembre 2001. Dans une lettre adressée au président de la Fédération algérienne de tennis (FAT), le technicien Hakimi précise qu'il a, “malgré des infrastructures dérisoires, un accompagnement technique factice et l'inexistence d'un planning de stage de formation”, obtenu des résultats encourageants dont la médaille d'or (simple et par équipe), décrochée lors du championnat arabe en 2001 au Liban, une médaille d'or et une autre d'argent à Abuja lors des jeux africains 2003 et un quart de finale lors de la coupe Davis en juillet dernier en Pologne. Parallèlement, M. Hakimi n'a pas omis de dénoncer “l'état lamentable dans lequel se trouve le tennis algérien en matière de structures comme de gestion”. Le plus décevant, selon lui, est la décision de la FAT de permettre à un entraîneur argentin, encadreur personnel, de représenter l'Algérie à Athènes, alors que la logique veut que ce soit le sélectionneur national qui soit présent à ces joutes. “Quant à moi, je quitte avec soulagement ce milieu…”, déclare-t-il, en revendiquant ses arriérés qu'il n'a pas perçus depuis plus d'un an. R. S.