Les membres de la présidence tournante en exercice de la Cicb, issus des communes de Semaoun, Amizour et Seddouk, ont animé, hier, une conférence de presse au siège régional du Jeune indépendant, où ils ont tenu à réaffirmer la position de leur structure par rapport à la reprise du dialogue avec le gouvernement. Les conférenciers ont d'emblée rappelé la résolution adoptée par la Cicb lors du dernier conclave interwilayal, tenu les 5 et 6 août à Semaoun. “Nous avons déjà tranché cette question du dialogue” (...) “nous avons exigé la mise en application des incidences du protocole d'accord du 6 janvier et la levée de la voie référendaire pour l'officialisation de tamazight”, ont-ils déclaré hier. Notons que cette sortie se veut une réponse aux quatre délégués de la Cicb qui ont souligné, mercredi dernier, lors d'une conférence de presse animée au siège du journal L'Expression, vouloir engager la Cicb dans un nouveau processus de dialogue en exprimant leur souhait de reprendre langue avec la chefferie du gouvernement. Il faut rappeler que la présidence tournante de la Cicb avait déjà réagi en dénonçant cette position vendredi dernier. “La Cicb n'a nullement mandaté quiconque à s'exprimer en son nom, encore moins exprimer sa position quant à l'appel au dialogue”, assurent les rédacteurs de ladite déclaration, qui tiennent à préciser que “la question du dialogue a été déjà tranchée lors du conclave intercommunal de Semaoun, tenu les 5 et 6 du mois courant”. Par ailleurs, la présidence tournante de la Cicb avait estimé que “dans ce climat de confusion, la Cicb qui n'agit que dans la transparence tient à témoin l'opinion publique quant aux éventuels dérapages et appelle à plus de mobilisation et de vigilance pour déjouer ces manœuvres”. K. O.