Cette modeste actualisation, de 4 à 3 (sur une échelle de 7), qui sera décidée par l'assureur-crédit à l'exportation belge Ducroire, implique des diminutions de prime. “Ducroire, l'assureur-crédit à l'exportation belge va revoir à la baisse le risque Algérie.” L'information a été révélée, hier, par le représentant de la Fédération des entreprises de Belgique au cours de la conférence de presse animée par le Prince Philippe et le ministre de l'Economie, de l'Energie, du Commerce extérieur et de la Politique scientifique, M. Marc Verwilghen. Le risque Algérie, selon le représentant de la Fédération des entreprises de Belgique, baissera de 4 à 3. L'intervenant n'a pas expliqué si cette décision est prise dans le cadre des agences OCDE ou pas. Cette modeste actualisation améliore la classification du risque Algérie et implique donc des diminutions de prime. Cela va de pair avec une augmentation des capacités de couverture et un assouplissement de la politique d'acceptation. Le budget d'équipement de 50 milliards de dollars, pour cinq années, annoncé par l'Algérie aiguise les appétits. La Belgique souhaite participer à l'effort de modernisation entrepris par l'Algérie. Le Prince Philippe et le ministre de l'Economie, de l'Energie, du Commerce extérieur et de la Politique scientifique de Belgique se disent satisfaits de leur visite et des entretiens qu'ils ont eus avec les autorités algériennes, notamment le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le Chef du gouvernement et les ministres de l'Energie et du Commerce. Le ministre de l'Economie, de l'Energie, du Commerce extérieur et de la Politique scientifique, M. Marc Verwilghen, souligne que les entreprises belges souhaitent reprendre des entreprises publiques dans le cadre du processus de privatisation. “Des solutions et des montages financiers ont été proposés”, soutient-il. La Belgique s'intéresse aussi au développement du port d'Alger, notamment la construction du second terminal ainsi que à l'adduction de l'eau potable de la ville d'Alger. Le ministre de l'Economie, de l'Energie, du Commerce extérieur et de la Politique scientifique, M. Marc Verwilghen, a proposé d'aider l'Algérie dans les négociations d'accession à l'Organisation mondiale du commerce. Selon lui, “un rapport intermédiaire de l'OMC” suggère à l'Algérie de faire plus d'effort en matière des services, particulièrement les services bancaires et financiers. Le ministre belge veut vendre l'expertise de son pays, en soulignant qu'un fonds a été mis en place pour aider certains pays par la Belgique. L'Algérie peut en bénéficier. Au sujet de la reconversion de la dette, M. Marc Verwilghen, affirme que le dossier est en préparation et qu'il pourrait être discuté lors de la prochaine commission mixte qui pourrait intervenir en 2006. Pour rappel, quatre “conventions spécifiques”, un mémorandum, un contrat et un accord de création d'un conseil d'hommes d'affaires des deux pays ont été signés mardi dernier. La première convention spécifique, relevant de la coopération au développement, porte sur un appui institutionnel à l'Algérienne des Eaux (ADE), avec un coût de 807 900 euros dont une contribution belge de 258 000 euros. La seconde se rapporte à un appui technique au centre de formation et de perfectionnement aux métiers de l'eau, d'un coût global de 3,02 millions d'euros dont 2,8 millions représentant la contribution belge. La troisième convention porte sur la réalisation d'un projet pilote intégré de santé publique dans la wilaya de Tamanrasset s'articulant autour, notamment, de la lutte contre la mortalité et la morbidité et la prévention contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH/sida et l'amélioration de la prise en charge psyco-médico-sociale des personnes vivant avec ce virus. La dernière convention se rapporte à un appui institutionnel au Conseil d'Etat, visant à renforcer et à perfectionner les connaissances des magistrats et des cadres du conseil. La contribution belge pour ce chapitre se chiffre à environ 165 000 euros sur un coût total du projet estimé à 226 000 euros. Le dernier contrat commercial signé porte sur la livraison à l'entreprise de transport urbain d'Alger (Etusa) d'une centaine de bus de la société belge VanHool, seconde phase de l'accord-cadre signé entre les deux entreprises en mai 2003, portant sur un total de 300 bus M. R.