Elles étaient 150 étudiantes, hier, à s'être improvisées en bouclier humain devant les portes de la cité universitaire Nahas-Nabil, interdisant ainsi et pendant toute la matinée l'accès de la cité U aux bus et au personnel de la direction. Leur mouvement de contestation s'étendra même jusqu'à l'extérieur lorsque celles-ci sortent dans la rue et bloquent, pendant une partie de la matinée, la route menant au centre-ville. Cette montée de colère survient après les violents heurts qui ont opposé, lundi dernier, les étudiantes de première année science islamique aux agents de sécurité de la cité U. Pas moins de 300 étudiantes se sont introduites selon une représentante du mouvement, de manière pacifiste dans le bureau du directeur et l'ont obligé à rester à l'intérieur, revendiquant par ce fait leur refus de partir pour la cité U Ali-Mendjli. Ce dernier ripostera vite lorsqu'il demande l'intervention des agents de sécurité ; c'est ce qui a mené à de violentes altercations entre les deux parties du conflit et causé plusieurs blessées parmi les étudiantes. Interrogée, l'une des étudiantes et membre de l'UGEL nous confiera : “Le directeur refuse tout dialogue. Il campe sur ses positions et considère que nos revendications sont illégitimes.” Cependant, lorsqu'on a essayé d'avoir la version des faits du directeur, celui-ci était absent. L. N.